Cette pièce musicale, qui donne à réentendre quelques-uns des plus beaux titres de Barbara, est une comédie féroce et burlesque, un huis clos familial où le désespoir côtoie les rêves les plus fous. Les membres de cette famille sont aussi touchants que pathétiques. On chante, on rit, on pleure avec eux.
Dans cette pièce aux répliques malignes et grinçantes, Pierre Notte pointe avec un humour ravageur nos blessures intimes.
Il y a quelque chose de fascinant dans la ressemblance de Pauline Chagne avec Barbara jeune. « Ne nous y trompons cependant pas, nous dit le metteur en scène, il ne s’agit pas d’un spectacle sur Barbara mais de l’histoire d’une jeune femme, Geneviève, contrainte à un voyage immobile pour échapper à la médiocrité de son entourage. » La nuit, elle revêt les habits de son idole et devient Barbara. Là, elle côtoie le bonheur ; là, le rêve estompe le réel. Barbara, c’est elle.
On se prend à s’identifier à ses rêves de liberté et de fuite vers un monde plus tendre… Barbara, c’est aussi nous.