REQUIEM(S) – QUATUOR DEBUSSY

 

LE QUATUR DEBUSSY

 

Distribution :

Violons : Christophe Collette & Emmanuel Bernard
Alto : Vincent Deprecq
Violoncelle : Cédric Conchon

Durée : 1h45 + entracte (20 minutes)

 

Programme :

Joseph Hayden : « Les sept dernières paroles du Chris en Croix ». Transcription pour quatuor à cordes 1787
Wolfang Amadeus Mozart : « Requiem ». Transcription pour quatuor à cordes de P. Lichtenthal 1802

 

« Les musiciens, debout, sans partition, mobiles, subliment les morceaux et les jeux de lumières et d’ombres, les ondulations des sons et des fréquences lumineuses rendent le concert imagé par Louise Moaty spectaculaire ! »
Sortir ici et ailleurs

 

TRENTE ANS DE MUSIQUE PARTOUT, POUR TOUS, TOUT LE TEMPS

 

En trente ans d’activité, le Quatuor Debussy a été applaudi aux quatre coins du monde, partageant toujours avec la même passion ses interprétations musicales sur les scènes les plus prestigieuses : Japon, Chine, États-Unis, Canada, Australie, Russie, Europe… Ses tournées régulières lui ont permis de se faire un nom sur tous les continents. Trente années d’évolution qui en font aujourd’hui l’une des figures incontournables de la scène musicale internationale : Premier Grand Prix du concours international de quatuor à cordes d’Évian 1993, Victoire de la musique 1996 (“meilleure formation de musique de chambre”), le Quatuor Debussy a été nommé et récompensé à maintes reprises, jouissant à ce jour d’une reconnaissance incontestable.

 

DE LA VOLONTÉ D’ÊTRE LÀ OÙ ON NE L’ATTEND PAS

 

Porté par des valeurs de partage et de renouvellement des formes, le Quatuor Debussy a toujours eu le souhait de surprendre et d’attiser la curiosité, que ce soit aux oreilles des publics ou aux yeux des professionnels. En créant des passerelles avec différents domaines artistiques comme la danse (Maguy Marin, Anne Teresa De Keersmaeker, Wayne Mac Gregor, Mourad Merzouki…), le théâtre (Philippe Delaigue, Richard Brunel, Jean Lacornerie…) ou encore les musiques actuelles (Yael Naim, Gabriel Kahane, Cocoon, Franck Tortiller, Keren Ann…) et le cirque (Cie Circa), le Quatuor Debussy défend plus que tout l’exigeante vision d’une musique “classique” ouverte, vivante et créative. Reconnu par ses pairs pour la grande variété de son répertoire et son goût appuyé pour les rencontres artistiques, il continue ses collaborations inattendues avec, plus récemment, les arts numériques (David Gauchard) ou encore le slam (Mehdi Krüger).

 

UN SOCLE DE VALEURS ET DE FONDAMENTAUX À PARTAGER

 

Ayant depuis ses origines choisi de mettre l’accent sur l’échange et la transmission, le Quatuor Debussy anime en outre chaque année des ateliers pédagogiques en direction des enfants et s’engage dans des projets à destination de publics divers (personnes âgées, détenus, malades…). Il est également à l’initiative de concerts-rencontres et d’ateliers gratuits afin de partager sa passion pour les musiques d’hier et d’aujourd’hui avec tous. Depuis sa création en 1990, le Quatuor Debussy s’investit activement aux côtés des jeunes quatuors à cordes en vue de leur transmettre les savoirs qu’il a lui-même reçu des grands maîtres. Outre le cycle spécialisé qu’il dirige au Conservatoire de Lyon depuis 2011, il dispense son enseignement au sein de nombreux stages de musique et notamment à l’occasion de son Académie d’été, proposée depuis 1999 au mois de juillet dans le cadre de son festival Cordes en ballade en Ardèche.

 

PLUS DE TRENTE DISQUES À SON ACTIF

 

Après avoir enregistré l’intégrale des quatuors de Dimitri Chostakovitch, il enrichit régulièrement sa collection, notamment en musique française (Bonnal, Caplet, Debussy, Onslow, Ravel, Fauré, Witkowski, Lekeu) et au travers de ses explorations et rencontres artistiques : des collaborations avec Olivier Mellano, Yael Naim, Jules Matton, Keren Ann, deux albums de comptines pour enfants avec Philippe Roussel, la transcription de concertos pour piano de Mozart, en passant par sa version du célèbre “Requiem” de Mozart pour quatuor à cordes (chez Decca – Universal Music France), le Quatuor Debussy multiplie les projets. Après avoir signé le premier enregistrement du label Evidence Classics avec un disque autour des “Héroïnes féminines” de Schubert et Janacek, il a enregistré ces dernières années un album consacré aux œuvres du compositeur américain Marc Mellits, et a invité la chanteuse Keren Ann à signer ensemble un disque vinyle en édition limitée. Enfin il s’est fait remarquer plusieurs fois dans le milieu jazz aux côtés d’artistes de renom (Jacky Terrasson, Vincent Peirani, Franck Tortiller, Jean-Philippe Collard-Neven…) pour Radio France ou dernièrement pour Harmonia Mundi, à l’occasion d’un disque hommage au compositeur Claude Debussy, plusieurs fois salué par la critique. Côté spectacle, il a enregistré consécutivement la bande originale de Boxe Boxe, d’Opus et du nouveau Boxe Boxe Brasil.

 

 

LA PRESSE EN PARLE :

 

 

« Une réappropriation captivante du Requiem, concentré et synthétisé dans la texture du quatuor classique. »
ClassiqueNews.com

 

REQUIEM :

 

Le Requiem de Mozart, Les Sept Dernières Paroles du Christ en Croix de Haydn : deux œuvres aux liens évidents, et pour commencer celui de prendre racine dans l’entre-deux d’un dialogue entre humain et divin, entre vie et mort, entre ciel et terre. Peut-être parce que ces deux compositeurs se vouaient une admiration mutuelle, c’est dans cette même logique que le Quatuor Debussy a souhaité imaginer ce projet aux côtés de la metteur en scène Louise Moaty. Ces deux œuvres majeures ont chacune fait le chemin inverse de l’autre : d’abord une pièce pour quatuor de 1787 qui devient un oratorio avec chœur en 1795, puis un Requiem pour chœur, solistes et orchestre qui devient un quatuor en 1802 : deux pièces au caractère éminemment recueilli et d’une force intérieure toute semblable. L’une de la main du maître lui-même, l’autre de celle d’un admirateur plein de génie. Jamais jouées ensembles, pourtant l’évidence saute aux yeux à leur écoute : à la fois si proches dans leur message et pourtant si différentes et complémentaires dans leur écriture.

Le résultat de cette collaboration est étonnante : deux incroyables tableaux, deux compositions interprétées par cœur, sans aucune partition, quatre hommes en mouvement, quatre présences, et surtout quatre solitudes qui font corps avec la musique. Un éclairage à la bougie qui sonne comme un nouveau défi fait d’ombres et d’éblouissements, de rencontres et d’isolement, à l’image de la musique qui nous est donnée.