l’Oiseau de feu & le Sacre du printemps Malandain Ballet Biarritz

dans le cadre du partenariat avec
Le Festival de Danse de Cannes


Présentation : 
Les chefs-d’œuvre des Ballets russes n’ont pas fini d’inspirer les chorégraphes à travers le temps. Mais la musique d’Igor Stravinski n’est pas étrangère ni au succès de ces ballets mythiques, ni à leur postérité foisonnante. Dans tous les cas, elle fut un stimulant formidable, déclenchant des énergies créatrices nouvelles. Aujourd’hui, le Malandain Ballet Biarritz s’en empare, en réunissant dans un même programme L’Oiseau de feu et Le Sacre du printemps, chorégraphiés respectivement par Thierry Malandain et Martin Harriague. Thierry Malandain n’en est pas à son coup d’essai concernant Stravinski, ayant déjà créé un Pulcinella (1991) et un duo sur le Concerto en ré pour orchestre à cordes (Entre deux, 2011). Pour sa version de L’Oiseau de feu pour vingt-deux danseurs il s’appuie sur la Suite pour orchestre de 1945 et développe une esthétique lumineuse et aérienne, teintée de spiritualité, retenant que les oiseaux sont des passeurs entre ciel et terre.
Martin Harriague s’attaque au Sacre du printemps, œuvre légendaire pour son avancée « révolutionnaire » quant à sa partition chorégraphique comme musicale. Le chorégraphe, très inspiré par le rapport entre l’homme et la nature, s’est concentré sur la force jaillissante de la vie, et sa dynamique sauvage, faisant du Sacre un mouvement primitif, explosif et terrien.

Le mot de Brigitte Lefèvre, directrice artistique du Festival :
La présence du Ballet de Biarritz dirigé par Thierry Malandain participe à un bel équilibre à cette nouvelle édition du Festival. Thierry Malandain apporte sa culture et son talent à l’évolution constante du ballet dit classique depuis de nombreuses années.
Ce programme est un bel écho à la soirée Ballets russes de Dominique Brun. Et je suis particulièrement sensible de voir une nouvelle version de L’Oiseau de feu, ainsi que la création de Martin Harriague sur la musique du Sacre du printemps.

Quelques mots sur le Ballet :
Le Malandain Ballet Biarritz a été créé en 1998. Il est constitué de vingt-deux danseurs permanents formés à la technique classique. Son répertoire est constitué majoritairement des œuvres de Thierry Malandain, qui crée des ballets très contemporains à partir du vocabulaire classique, et plus récemment des créations de Martin Harriague, artiste associé au Ballet depuis 2018. Auteur de plus de 80 chorégraphies, Thierry Malandain continue de créer un répertoire cohérent, où la priorité est donnée au corps dansant.


L’Oiseau de feu

Ballet pour 22 danseurs

Première en région – Coproduction Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur
Création 2021

Musique : Igor Stravinski
Chorégraphie : Thierry Malandain
Décor et costumes : Jorge Gallardo
Lumières : François Menou
Réalisation costumes : Véronique Murat, assistée de Charlotte Margnoux
Maîtres de ballet : Richard Coudray & Giuseppe Chiavaro
Artistes chorégraphiques : Ione Miren Aguirre, Giuditta Banchetti, Raphaël Canet, Clémence Chevillotte, Mickaël Conte, Jeshua Costa, Frederik Deberdt, Clara Forgues, Loan Frantz, Irma Hoffren, Hugo Layer, Guillaume Lillo, Claire Lonchampt, Nuria López Cortés, Arnaud Mahouy, Alessia Peschiulli, Alejandro Sánchez Bretones, Ismael Turel Yagüe, Yui Uwaha, Patricia Velazquez, Allegra Vianello, Laurine Viel.

© Olivier Houeix

© Olivier Houeix

© Olivier Houeix


Le Sacre du printemps
Ballet pour 18 danseurs
Selon l’argument d’Igor Stravinski

Première en région – Coproduction Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur
Création 2021

Musique : Igor Stravinksi
Chorégraphie et scénographie : Martin Harriague
Lumières : François Menou et Martin Harriague
Costumes : Mieke Kockelkorn
Réalisation costumes : Véronique Murat, assistée de Charlotte Margnoux
Réalisation accessoires : Frédéric Vadé
Assistante chorégraphe : Françoise Dubuc

© Olivier Houeix© Olivier Houeix

© Olivier Houeix


ARTISTES CHORÉGRAPHES POUR LES DEUX BALLETS :
Noé Ballot, Julie Bruneau, Giuditta Banchetti, Raphaël Canet, Clémence Chevillotte, Mickaël Conte, Jeshua Costa, Frederik Deberdt, Loan Frantz, Irma Hoffren, Hugo Layer, Guillaume Lillo, Claire Lonchampt, Marta Otano Alonso, Alessia Peschiulli, Julen Rodríguez Flores, Alejandro Sánchez Bretones, Ismael Turel Yagüe, Yui Uwaha, Patricia Velazquez, Allegra Vianello, Laurine Viel

L’OISEAU DE FEU // LE SACRE DU PRINTEMPS :
Coproducteurs : Donostia Kultura – Victoria Eugenia Antzokia – Donostia / San Sebastián (Espagne) – Ballet T, Chaillot-Théâtre national de la Danse – Paris, Théâtre des Salins, Scène nationale – Martigues, Le Cratère – Scène nationale Alès, Opéra de Reims, La Rampe – Scène conventionnée Echirolles, Opéra de Saint Etienne, CCN Malandain Ballet Biarritz,
Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur France

Partenaires : Théâtre Olympia d’Arcachon, Le Parvis – Scène nationale de Tarbes Pyrénées, Théâtre de Saint Quentin-en-Yvelines – Scène nationale

 


IGOR STRAVINSKI

 

Igor Fiodorovitch Stravinski, né le 17 juin 1882 à Oranienbaum en Russie et mort le 6 avril 1971 à New York aux États-Unis, est un compositeur, chef d’orchestre et pianiste russe (naturalisé français en 1934, puis américain en 1945) de musique moderne, considéré comme l’un des compositeurs les plus influents du XXe siècle.

L’oeuvre de Stravinsky s’étend sur près de soixante-dix années. Elle se caractérise par sa grande diversité de styles. Le compositeur accéde à la célébrité par la création de trois ballets dont il compose la musique pour les Ballets russes de Diaghilev : L’Oiseau de feu (1910), Petrouchka (1911) et son oeuvre maîtresse Le Sacre du printemps (1913) qui ont eu une influence considérable sur la façon d’aborder le rythme en musique classique. Dans les années 1920, sa production musicale prend un virage néoclassique et renoue avec des formes traditionnelles (concerto grosso, fugue et symphonie). Dans les années 1950, enfin, Igor Stravinsky explore les possibilités de la musique sérielle.

Pour Stravinski, la musique est destinée à « instituer un ordre dans les choses, y compris et surtout un ordre entre l’homme et le temps […]. La construction faite, l’ordre atteint, tout est dit. »

On a l’habitude de diviser l’évolution de Stravinski en trois périodes : russe, néoclassique et sérielle. Mais, en ses débuts, il recrée plus qu’il n’emprunte le matériau folklorique, et les éléments de son langage ne sont pas de provenance russe, mais marquent l’aboutissement de certaines traditions occidentales. Son néoclassicisme est quant à lui non pas un pastiche, mais le point de départ d’une recherche, celle de l’objectivité stylistique dans le cadre de l’universalité de la forme et de l’esprit, ce qui explique la persistance de son intérêt pour les sujets hors temps, quasi rituels. Ses oeuvres sérielles, enfin, poussent à ses plus extrêmes conséquences le souci de rigueur au détriment de l’élément subjectif et prennent appui sur le seul phénomène musical collectif du xxe siècle. Son parcours pourrait apparaître ainsi non plus comme une succession d’adhésions et de désengagements, qui conduisent alors nécessairement à douter de son authenticité profonde, mais comme témoignant d’une réelle unité.


THIERRY MALANDAIN

 

Thierry Malandain, né le 13 avril 1959 au Petit-Quevilly, est un danseur et chorégraphe français et l’actuel directeur du Centre chorégraphique national de Biarritz.

Après avoir reçu l’enseignement de Monique Le Dily, René Bon, Denise Villabella, Daniel Franck, Gilbert Mayer et Raymond Franchetti, c’est successivement à l’Opéra de Paris avec Violette Verdy en 19774, au Ballet du Rhin avec Jean Sarelli et au Ballet-théâtre français de Nancy avec Jean-Albert Cartier et Hélène Traïline que Thierry Malandain mène sa carrière d’interprète. Plusieurs fois lauréat de concours chorégraphiques (Prix Volinine en 1984, Prix du concours international de Nyon en 1984 et 1985), il met un terme à sa carrière de danseur en 1986 pour fonder la Compagnie Temps présent4. Celle-ci s’installe à Élancourt dans le département des Yvelines, puis à Saint-Étienne en qualité de « compagnie associée » à l’Esplanade Saint-Étienne Opéra.

Durant douze ans à la tête de cette compagnie, son travail sera distingué par le Prix de la Fondation de la vocation, le Prix de la Fondation de France, le Prix de la Fondation Oulmont et le Prix Nouveau Talent Danse de la SACD. En 1998, lors de sa création, il est nommé par la ministre de la Culture, Catherine Trautmann, à la direction du Centre chorégraphique national – Malandain Ballet Biarritz.

Thierry Malandain est l’auteur de plus de quatre-vingt chorégraphies écrites dans un style néoclassique revendiqué dont plusieurs sont ou furent au répertoire d’autres compagnies : Wiener Staatsoper, Wiener Volksoper, Introdans, Ballet royal de Suède, Ballet national de Marseille, Ballet de l’Opéra national de Lettonie, Ballet de l’Opéra national de Paris, Sadamatsu Hamada Ballet Company, Ballet Florida, Aspen Santa Fe Ballet, Singapore Dance Theatre, Ballet contemporaneo de Caracas, Ballet national chilien, Ballet de l’Opéra du Caire, Ballet royal de Flandre, Ballet royal de Wallonie, Ballet du Grand-Théâtre de Genève, Ballet du San Carlo de Naples, Ballet de l’Opéra national de Bordeaux, Ballet du Rhin, Ballet du Nord, Ballet national de Nancy, Ballet d’Avignon, Ballet de Nantes, Ballet de Nice, Euro Ballet du Luxembourg, Ballet du Staatstheater de Karlsruhe, Ballet national tunisien, Ballet du Capitole de Toulouse, Europa Danse, Ballet Junior de Genève, École du Ballet royal des Flandre, Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, CNSMD de Paris, Jeune Ballet du Québec, Jeune Ballet International de Cannes et Le Jeune Ballet Européen.


MARTIN HARRIAGUE

 

Né en 1986 à Bayonne, Martin Harriague commence la danse classique et contemporaine à l’âge de 19 ans. 

Il jejoint le Malandain Ballet Biarritz Junior (France) en 2007, le Ballet National de Marseille en 2008, la Noord Nederlandse Dans aux Pays-Bas de 2010 à 2013 puis intègre la Kibbutz Contemporary Dance Company en septembre 2013 jusqu’en décembre 2018.

Il est maintenant chorégraphe freelance et artiste en résidence au Malandain Ballet Biarritz. 

Martin a travaillé avec Thierry Malandain, Itzik Galili, Emmanuel Gat, Roy Assaf, Andrea Miller, Keren Levi, Stephen Shropshire, Frederic Flamand et Rami Be’er.

Parallèlement à sa carrière de danseur, il chorégraphie son propre travail et compose sa propre musique.

Ses chorégraphies ont reçu une reconnaissance internationale et des prix dans les compétitions de Stuttgart, Hanovre ainsi qu’à Copenhague. Il a créé pour le Malandain Ballet Biarritz, le Ballet de Leipzig, Scapino Ballet Rotterdam, Kibbutz Contemporary Dance Company, le Ballet de l’Opéra d’Avignon, le Ballet de l’Opéra de Metz, Project Sally aux Pays-Bas et Dantzaz Konpainia en Espagne.