MESSMER – HYPERSENSORIEL
Durée : 1h30
Sommité dans l’art de la fascination, Messmer repousse à nouveau les limites du subconscient, en mettant cette fois à profit nos cinq sens. Quels sont leurs secrets, leurs pouvoirs insoupçonnés ? Peut-on les décupler, les altérer ? Et si nous avions un 6e sens qui sommeille en nous…
En plus de connaître du succès sur scène, Messmer s’illustre également à la télévision avec ses projets uniques, tous aussi fascinants que divertissants. En France, il est à la barre, depuis plusieurs années maintenant, du programme « Stars sous Hypnose », et qui connaît un succès fracassant avec ses 5 millions de téléspectateurs.
« Chacun de nos sens a des pouvoirs extraordinaires que nous méconnaissons et qui nous permettent d’appréhender notre environnement de façon bien plus précise qu’on ne le pense. » Messmer
HYPERSENSORIEL : |
Messmer invite à un voyage inédit au cœur de vos cinq sens. Ses talents d’hypnose et de magnétisme ne sont plus à prouver : au fil des années, à travers le monde et plusieurs fois à Dijon, il a montré ses capacités à entraîner des dizaines de personnes sur un public bien plus vaste. Il détient d’ailleurs le record mondial d’hypnose collective !
Dans son spectacle Hypersensoriel , Messmer veut faire redécouvrir les cinq sens aux spectateurs, et repousse à nouveau les limites du subconscient.
Les propriétés du cerveau
Le Québécois se voit souvent accoler le terme de fascinateur : effectivement, la fascination qu’il exerce sur le cerveau d’autrui est proprement stupéfiante.
Comment savoir si vous ferez partie de ses « cobayes », tous volontaires pour rejoindre la scène ? Un petit test, en début de spectacle, dévoile rapidement les personnes les plus réceptives à l’art de la fascination. Messmer, qui a passé plusieurs années à étudier le cerveau humain pour amplifier ses propriétés, invite cette fois à stimuler et éveiller les sens à travers des expériences et des aventures des plus étonnantes et divertissantes.
Dans le spectacle, les volontaires s’endorment, volent, dansent, jouent des instruments de musique, sur simple indication de Messmer.
Sa mise en scène, toujours pleine d’humour, renverse les lieux communs sur les cinq sens (l’ouïe, l’odorat, le goût, le toucher et la vue).
Messmer peut vous faire goûter un mets amer et vous croirez qu’il est sucré, sentir du pétrole que vous sentirez comme du parfum, etc. Il est capable de tromper les sens, en faisant la démonstration de l’incroyable pouvoir du subconscient. Comme il le dit : « Chacun de nos sens a des pouvoirs extraordinaires que nous méconnaissons et qui nous permettent d’appréhender notre environnement de façon bien plus précise qu’on ne le pense. »
INTERVIEW : |
Que va vivre le public lors de votre spectacle Hypersensoriel ?
Messmer : Avec Hypersensoriel, je vais démontrer qu’on peut hypnotiser les gens avec une simple odeur ou changer le goût des aliments. Ça prouve que nos sens peuvent nous stimuler, nous influencer. Je vais aussi présenter une première mondiale en utilisant un casque de réalité virtuelle. La personne met le casque, plonge dans un état d’hypnose, et vit l’aventure. Ce qu’elle voit est retransmis sur un écran géant. Par exemple, si elle pense qu’elle est à la plage, elle va voir le lieu à 360°, ressentir les rayons du soleil, le sable sous les pieds… C’est très bluffant.
Comment se passe la phase d’hypnose dans le spectacle ?
Je commence par proposer un test de réceptivité au public, comme le fait de rapprocher ses doigts et de faire en sorte qu’ils restent bloqués. Dans la salle, on peut se retrouver avec plusieurs personnes dans ce cas. Les plus sensibles vont venir jusqu’à la scène. Je peux alors voir leurs pupilles qui se dilatent, la couleur de peau qui peut changer, le rythme cardiaque qui s’accélère… et ainsi les faire tomber dans un état d’hypnose en moins de deux secondes. L’aventure débute alors.
Mais je me suis rendu compte que des gens étaient frustrés de ne pas vivre l’expérience. Ça m’a donné l’idée de proposer un numéro d’hypnose collectif à la fin du spectacle. Hier, sur les 2 000 personnes, au moins 250 se sont retrouvés hypnotisées, assis sur leurs chaises, avec leurs amis.
Comment vit-on l’hypnose ?
Chaque personne le vit à des niveaux différents. C’est une superposition du rêve et de la réalité. Ça peut être fatigant pour certaines personnes parce que je les fais bouger, danser, mais, en même temps, ils récupèrent. En quelques minutes sur scène, ils peuvent récupérer trois à quatre heures de sommeil. Ce n’est pas rare que certains me disent qu’ils n’avaient pas dormi la nuit suivante tellement ils avaient récupéré. C’est un bon phénomène à vivre.
Racontez-nous une anecdote marquante ?
Tous les soirs, il y a toujours deux ou trois personnes qui se démarquent par leur imaginaire. Je me dis mince, mais où ont-ils été chercher ça ? Une fois, je faisais accoucher un homme sur scène. J’avais programmé un autre homme comme papa de l’enfant à venir. Quand les contractions ont commencé, il a pris son portable et a appelé en main libre sa mère en disant : « Monique va accoucher ! » Elle lui a répondu : « Mais comment ça se fait ? Elle n’est même pas enceinte ! » Le fou rire qu’on a eu. La mère rappelait, mais le show continuait. Au final, il a décroché et lui a dit : « C’est merveilleux ! On a eu une petite fille ! ».
Comment et pourquoi avez-vous décidé de faire de l’hypnose de spectacle ?
J’ai commencé à 7 ans. Mon grand-père m’avait initié aux techniques de l’hypnose et m’avait offert un livre qui est vite devenu mon livre de chevet, mon grimoire. À 15 ans, j’ai vu un spectacle de Donimeau au Canada. Je me suis dit : « C’est génial ! On peut faire des spectacles ». Je me suis aussi formée en sophrologie et en psychologie, et j’ai ouvert mon cabinet vers 19 ans.
En 2000, je me suis concentré sur les spectacles en me disant que l’hypnose n’était pas assez connue et qu’on pouvait aider beaucoup de personnes avec. Aujourd’hui, mon pari est gagné. Au Canada, beaucoup de médecins se forment à l’hypnose. En France, c’est le même phénomène. En 2012, on n’en parlait pas et aujourd’hui on en parle partout. Je pense que mon travail a servi la cause pour aider à comprendre que le subconscient est puissant.
Que dites-vous aux sceptiques ?
Il n’y a rien de mieux que de venir voir le spectacle. Quand les sceptiques, ou que des amis à eux, vivent l’hypnose, ça les bluffe. Avant, ils étaient 75 %, aujourd’hui c’est seulement 25 %. Et, imaginez si je devais payer à chaque spectacle une cinquantaine de personnes pour jouer la comédie… Financièrement, ce ne serait pas possible. Et, j’aurais été dénoncé depuis longtemps !
VIDÉO : |