Les noces de Figaro – Compagnie opéra nomade

Les noces de Figaro

 

Opera buffa en quatre actes
Musique de Wolfgang Amadeus Mozart
Création : Vienne, 1er mai 1786
3h30 entracte compris
Chanté en italien – Surtitré en français


Distribution :

 

Coproduction : Clermont-Auvergne Opéra / Opéra Nomade
Direction musicale : Amaury du Closel
Mise en scène : Pierre Thirion-Vallet
Création du décor : Frank Aracil
Création des costumes : Véronique Henriot
Réalisation des costumes : Atelier de Clermont Auvergne-Opéra
Création des lumières :  Véronique Marsy
Études musicales : Daniel Navia
Surtitrage : David M. Dufort

Avec :

Comte Almaviva : Christian FEDERICI
Comtesse Almaviva : Erminie BLONDEL
Figaro : Florian BISBROUCK
Susanna : Heera BAE
Cherubino : Anne-Lise POLCHLOPEK
Marcellina : Magali PALIES
Bartolo : Eugenio DI LIETO
Basilio/Curzio : Marco ANGIOLONI
Barbarina : Laura BAUDELET
Antonio : Pierre THIRION-VALLET
Choeurs : Katia ANAPOLSKAYA, Elodie ROMAND, Pablo RAMOS-MONROY, Matthias ROSSBACH
Orchestre : Les Métamorphoses


Pierre Thirion-Vallet
Metteur en scène :

 

Il faut d’abord écouter la musique de Mozart : l’ouverture de son opéra menée à un train
d’enfer, est saccadée juste ce qu’il faut, osant le murmure et les éclats subits, haletante
assurément mais teintée de mélancolie. Tout est dit dès les premières minutes.

Au crépuscule d’un 18e siècle marqué par l’esprit des Lumières, une société éprise de
changements et de liberté vivait ses derniers feux. Mais de cette liberté, qu’allaient bien
pouvoir faire nos héros ? Que de battements de cœur, de désillusion et d’espoirs déçus !
Certes, l’Histoire était en marche et l’injustice sociale dénoncée mais les rapports amoureux,
les sentiments profonds et cette jalousie maladive, allaient-ils changer pour autant ? Les
femmes continueraient à jouer avec le cœur des hommes pour ne pas céder au désespoir
devant tant de légèreté et les hommes tenteraient de sauver la face en montrant comment
la noblesse du cœur ignore le rang social.
De Beaumarchais à Mozart, ce chef d’oeuvre de comédie – fiévreuse, vivace et sensuelle – a
gagné en légèreté et tonicité, comme transfigurée.
Nous placerons cette production à l’époque de sa création, et essaierons de mettre en
scène l’amour dans tous ses états, les combats homme-femme que l’on soit maître ou valet.
Il faudra également souligner le caractère contestataire de cet opéra placé sous le signe
du défi, et d’où pointeront les prémices d’une révolution.

 


La presse en parle :