LE REPAS DES FAUVES – DE VAHÉ KATCHA
AVEC THIERRY FREMONT
Durée : 2h00
Une pièce de Vahé Katcha
Adaptation et mise en scène : Julien Sibre
Avec : Thierry Frémont, Cyril Aubin ou Sébastien Desjours, Benjamin Egner ou Julien Sibre, François Feroleto ou Geoffroy Guerrier, Jochen Hägele, Stéphanie Hédin ou Barbara Tissier, Jérémy Prevostou, Alexis Victor, Caroline Victoria ou Stéphanie Caillol
Création lumières : Jean François Domingues
Scénographie : Camille Duchemin
Réalisation graphique : Cyril Drouin
Costumes : Mélisande de Serres
Musique originale : Jérôme Hédin
NOUVELLE VERSION DU TRIOMPHE AUX 3 MOLIÈRES |
Ils ont une nuit pour choisir lesquels d’entre eux partiront comme otages…
Paris, 1942.
Sept convives, s’étant plus ou moins bien accommodés à l’Occupation allemande, se retrouvent chez l’un d’eux pour fêter l’anniversaire de leur hôte. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices, lorsqu’au pied de leur immeuble, deux officiers allemands sont abattus.
En représailles, la Gestapo investit l’immeuble et décide de prendre deux otages par appartement. Mais le Commandant Kaubach, qui dirige l’opération, reconnaît en la personne du propriétaire de l’appartement, M. Pélissier, un libraire à qui il achète régulièrement des ouvrages. Soucieux d’entretenir les rapports courtois qu’il a toujours eus avec lui, il décide de les laisser finir leur dîner et de ne passer prendre ses otages qu’au dessert.
Mieux encore… il leur laisse la liberté de choisir eux-mêmes les deux otages qui l’accompagneront.
C’est ainsi que peut commencer Le Repas des fauves.
VAHÉ KATCHA |
Vahé Katcha est né à Damas en 1928, au sein d’une famille arménienne. Il passe son enfance et son adolescence au Liban et vient s’installer à Paris au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Là, il étudie le cinéma et la mise en scène à l’IDEC (Institut d’études cinématographiques), avant de devenir journaliste.
Deux de ses reportages lui vaudront d’ailleurs le Prix Pelman en 1962 : Pas de pitié pour les aveugles et Les Cancéreux. Il écrit son premier roman à vingt ans : Les Mégots du dimanche, publié par Gallimard en 1953. Dès lors, il se tourne vers le scénario.
Plusieurs de ses livres sont adaptés au cinéma. Œil pour œil (1955) devient un film réalisé par André Cayatte. Puis ce sont L’Hameçon (1957), Ne te retourne pas, Kipian (1958), Les Poings fermés (1959), Le Huitième Jour du Seigneur et Le Repas des fauves, publiés dans un même volume en 1960, L’Homme qui troubla la fête (1962), Se réveiller demain (1964), La Mort d’un Juif (1968)…
Aussi divers que soient les romans de Vahé Katcha, ils gardent cependant une ligne commune, car tous relatent l’histoire d’un personnage en proie à des forces brutales. Dans leur forme, l’écrivain privilégie l’action, les faits et les dialogues bruts, apportant à son œuvre un caractère visuel très cinématographique. Il a d’ailleurs travaillé sur L’Hameçon avec Kirk Douglas et participé aux scénarios de certains films d’Henri Verneuil, tels que Le Casse et Mayrig.
Plusieurs de ses romans ont été portés à l’écran : Galia, qui a lancé Mireille Darc, Patte de velours (1970) et Le Maître-nageur, avec Jean-Louis Trintignant et Jean-Claude Brialy. Il a également écrit des œuvres adaptées en téléfilms, comme Les Gorilles de Roger Hanin.
Vahé Katcha est resté fidèle à ses origines et a toujours gardé des liens étroits avec la communauté arménienne, qu’il rejoignait lors des grandes manifestations. En 1981, il fait paraître Un poignard dans ce jardin, roman inspiré de la véritable histoire d’une famille de Constantinople sur fond de tragédie arménienne, à travers les massacres de 1896 et 1915.
En tout, il écrira vingt-cinq romans, deux pièces de théâtre et de nombreux scénarios. Il a également publié en 1973 un recueil de pensées sur la mort, Laissez mourir les autres… Il s’éteint le 14 janvier 2023 à Paris.
JULIEN SIBRE |
MISE EN SCÈNE, ADAPTATION ET INTERPRÉTATION
(Vincent, en alternance)
Ayant toujours hésité entre la comédie et la mise en scène, c’est tout naturellement qu’il marie les deux dans la quasi-totalité de ses créations. Que ce soit dans Dr Jekyll & Mr Hyde – où il incarne la face sombre du personnage –, chez Marivaux, Tchekhov ou plus récemment Queneau, dont il co-met en scène Exercices de style ou aujourd’hui dans Le Repas des fauves pour lequel il obtient en 2011 les Molières de l’Adaptation et de la Mise en scène, c’est avec délectation et amusement qu’il porte ces deux casquettes.
Lorsqu’il ne met pas en scène, il joue avec autant de plaisir Musset, Dubillard, Gide, Ionesco… et incarne Saint-Just sous la Révolution et même Nicolas Sarkozy dans une farce sanguinaire au Théâtre de la Tempête.
Également réalisateur et grand cinéphile, sa passion pour le septième art se retrouve souvent dans ses mises en scène à la fois très réalistes dans le jeu des acteurs – afin que l’identification avec les personnages fonctionne à plein auprès des spectateurs – et très fortes visuellement pour que le spectacle devienne un objet visuel dont, il l’espère, chacun se souviendra.
THIERRY FRÉMONT |
Dans le rôle d’André
Après sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Thierry Frémont tient le rôle principal des *Noces barbares* de Marion Hänsel, qui lui vaut le Prix Jean Gabin en 1988. La même année, il tourne pour *Travelling avant* de Jean-Charles Tacchella et reçoit le César du Meilleur Espoir Masculin. Il travaille avec Bertrand Blier en 1991 dans *Merci la vie*.
Amateur de rôles complexes, il campe ensuite dans *Fortune Express* d’Olivier Schatzky un jeune myopathe révolté, rôle pour lequel il s’est amaigri de 17 kg. Puis il est en 1994 un mémorable capitaine Dreyfus dans le téléfilm *L’Affaire Dreyfus* d’Yves Boisset et parallèlement excelle sur les planches dans *La Mort de Danton*, mis en scène par Klaus Michael Grüber à Nanterre-Amandiers, puis à la Comédie-Française et au Théâtre de l’Odéon.
Il travaille avec Pierre Granier-Deferre dans *Le Petit Garçon* en 1995. Il part à l’aventure au Sénégal en collaborant au deuxième film de Bernard Giraudeau *Les Caprices d’un fleuve* où il incarne Toussaint, un Français marginal quelque peu effronté, dans *Les Démons de Jésus*, le film culte de Bernie Bonvoisin. Puis il est le tueur en série de TF1 dans le téléfilm *Fermé(e) sur nuit* aux côtés d’Antonio Banderas. Il attaque ensuite le château de Margny le collaborateur d’Alexandre Dumas dans *Signé Alouette*, téléfilm de France 2004.
En parallèle, il retrouve Klaus Michael Grüber sur scène dans *Rosmersholm*, joue ensuite le téléfilm *Dans la tête du tueur* et se voit récompensé du prix d’interprétation masculine au Festival International de Luchon.
Emmy Award du Meilleur Acteur qu’il reçoit à New York en 2006, il est le premier acteur français à obtenir cette récompense. Sous la direction de Roman Polanski, il campe un prêtre aux accents de relations inconvenantes avec un adolescent dans la puissante pièce *Doute* en 2008 au Théâtre Hébertot.
Il revient au cinéma dans le thriller politique *Une affaire d’état* d’Éric Valette (2009), puis dans le film de genre fantastique *Djinns*, ainsi que dans *Quai d’Orsay* de Bertrand Tavernier. À la télévision, il tient deux nouveaux rôles inattendus et remarquables : Pablo Picasso dans *La femme qui pleure au chapeau rouge* et Nicolas Sarkozy dans *La Dernière Campagne*.
Au Théâtre Antoine, il triomphe pendant deux saisons (2012-2013) avec *Hollywood*, pièce de Ron Hutchinson qui réexamine la production titanesque d’*Autant en emporte le vent*, et avant de donner la réplique à Brad Pitt dans le film de Robert Zemeckis *Alliés*, revient au Théâtre Hébertot pour interpréter, sous la direction de Ladislas Chollat, la pièce *Les Cartes du pouvoir* de Beau Willimon (*House of Cards*), sur les coulisses de la politique américaine, et remporte à cette occasion son deuxième Molière en 2015.
Il tourne en 2018 pour la télévision anglaise et allemande la série *Das Boot*, inspirée du film éponyme de Wolfgang Petersen. Cette même année, il retrouve Ladislas Chollat au Théâtre Hébertot et joue sur les planches dans *Les Inséparables*. Toujours avec Chollat, il interprète à l’automne 2018 dans l’opéra-théâtre de Metz et à la Manufacture de Nancy *Antonio Salieri* dans la merveilleuse pièce *Amadeus*.
Au Théâtre de Paris cette fois, il joue en 2019 dans *Le Locataire*, une adaptation du thriller de Roman Polanski. La même année, il tourne la deuxième saison de *Das Boot* et prête successivement sa voix au film *Le Voyage du Dr Dolittle* et au long-métrage d’animation de la saga *Astérix*.
En 2021, il retrouve Éric Valette pour le thriller *Morgen ist noch nie*, en compagnie de Laurent Gerra et Clémentine Poidatz. Il incarne également un président de la République dans la série *Apple Liaison* aux côtés de Daniel Auteuil et Eva Green sur Apple TV.
En 2022, il passe pour la première fois derrière la caméra pour tourner un long-métrage de fiction. Il sera ensuite à l’affiche d’une grande série australienne pour Amazon Prime. Il rejoint également Disney+ où une série dans laquelle il joue sera diffusée à partir de décembre.
CYRIL AUBIN |
dans le rôle de Jean-Paul (en alternance)
Cyril Aubin oscille depuis l’âge de 10 ans entre théâtre, cinéma et télévision. Après avoir suivi les cours de Michel Galabru, il débute au cinéma avec des réalisateurs aussi différents que Jean-Charles Tacchella, Caro et Jeunet ou Claude Pinoteau dans La Neige et le Feu.
À la télévision, il tourne sous la direction de Jean Sagols, Andrée Cayatte, Caroline Huppert, Catherine Klein et dans divers séries telles que Section de recherches, Parent mode d’emploi, Dix pour cent ou Scènes de ménages.
Au théâtre, après avoir été le fils de Marthe Villalonga en 1989 dans Comment devenir une mère juive en dix leçons, il prête sa fantaisie à Molière dans Dom Juan, joue Puck dans Le Songe d’une nuit d’été, et en 2019 Les Pieds dans le vide de Lilian Lloyd. En 2020, il est à l’affiche de Mine de rien, premier film de Mathias Mlekuz.
À travers chacun de ses personnages, il garde à cœur de toujours transmettre leur part d’humanité : leur humour dans la tragédie, leur sérieux dans les comédies.
OLIVIER BOUANA |
dans le rôle de Victor
De petit rat de l’Opéra à son amour des mots, qui le mène à la Classe libre du Cours Florent, Olivier Bouana poursuit sa carrière théâtrale avec des metteurs en scène comme Élisabeth Chailloux et Christian Esnay dans des pièces de Sarraute, Shakespeare, Barker, Racine, Molière, Euripide.
Il a été également à l’affiche de comédies contemporaines telles que Hors piste, La Sœur du Grec et à la création du Repas des fauves.
Pour la télévision, il a tourné dans les séries Munch, Chef, Astrid et Raphaël, Le Remplaçant.
Au cinéma, après des débuts sous la direction de Mathieu Kassovitz et d’Yvan Attal, il joue dans quatre films de Clovis Cornillac : Un peu beaucoup passionnément…, Belle et Sébastien 3, C’est magnifique, Couleurs de l’incendie.
STÉPHANIE CAILLOL |
dans le rôle de Sophie
Stéphanie a toujours su qu’elle ne serait jamais prof de maths. Suite à l’insistance de sa maman pour qu’elle fasse un peu d’études quand même, voilà la petite Marseillaise partie pour Paris.
Après 3 ans de formation en art dramatique, chant et danse, elle fait ses premiers pas sur scène dans la comédie musicale Chance ! d’Hervé Devolder. Après Jupe courte et conséquences d’Hervé Devolder, c’est auprès d’Anny Duperey et Dominique Pinon qu’elle jouera en 2013 le rôle d’Irma Lambert dans La Folle de Chaillot, mis en scène par Didier Long à la Comédie des Champs-Élysées.
Elle rejoint ensuite l’aventure du Porteur d’histoire, d’Alexis Michalik au Studio des Champs-Élysées et tourne dans son premier court-métrage Au Sol, récompensé dans de nombreux festivals.
En 2015, elle joue aux côtés d’Urbain Cancelier, Lorant Deutsch, Stéphane Guillon et Eric Métayer dans Le Système d’Antoine Rault, mis en scène par Didier Long au Théâtre Antoine.
En 2016 au Palais Royal, elle fait partie de l’équipe de création d’Edmond, d’Alexis Michalik et un bébé plus tard, elle rejoint l’équipe d’Une histoire d’amour au Théâtre La Scala.
En 2022 et 2023, pour le Festival d’Avignon et au Théâtre des Béliers, on lui confie le rôle de Rivkeh Lev dans Je peindrai plus tard, adaptée du roman de Chaim Potok, avec Hannah-Jazz Mertens, aux côtés de Martin Karmann et Guillaume Bouchede.
Elle fait également partie de la création des Marchands d’étoiles, au Festival d’Avignon 2023, d’Anthony Michineau, avec Insula.
Alanguie, Stéphanie ne mesure jamais 1m60, ne supporte pas qu’on lui marche sur l’ombre, aime l’eau salée, la poésie du binaire et la vie, y’a peut-être aussi, et surtout, la Poésie.
SÉBASTIEN DESJOURS |
dans le rôle de Jean-Paul (en alternance)
Sébastien Desjours joue notamment sous la direction de Jacques Mauclair (L’École des femmes de Molière, Antonio Barracano de E. de Filippo et L’Éternel Mari de Dostoïevski), Daniel Mesguich (Du cristal à la fumée de J. Attali et Hamlet de Shakespeare), Isabelle Starkier (Le Bal de Kafka et L’Homme dans le plafond de Timothy Daly), Jacques Hadjaje (Adèle a ses raisons, Dis-Jeur que la vérité est belle, La joyeuse et probable histoire de Superbrandon que l’on vit s’envoler un soir dans le ciel de Mexico et Oncle Vania fait les trois huit), William Mesguich (La vie est un songe de P. Calderon), Guy Pierre Couleau (Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht), Claire Chastel (L’Échange de Paul Claudel), Pauline Ribat (Dans les cordes de Pauline Ribat) et Pamela Ravassard (65 Miles de Matt Hartley).
Il a conçu et joué l’adaptation du roman de Léonor de Récondo Point Cardinal.
Il retrouve aujourd’hui Julien Sibre qui l’avait dirigé dans Le Mari, la femme et l’amant de Sacha Guitry.
STÉPHANIE HÉDIN |
dans le rôle de Françoise (en alternance)
À l’aise dans le registre comique comme dans le drame, Stéphanie Hédin prête son talent protéiforme à des auteurs aussi divers que Marivaux, Tchekhov ou Guitry.
Et lorsqu’elle ne joue pas de pièces classiques, elle incarne avec le même plaisir l’éducatrice révoltée de Miracle en Alabama de William Gibson, mis en scène par Pierre Val, bon nombre des quatre-vingt-dix-neuf versions des Exercices de style de Queneau qu’elle co-met en scène, l’androgyne et mystérieuse Mille Caswell dans La Souricière d’Agatha Christie, mis en scène par Ladislas Chollat, et la résistante au grand cœur dans Le Repas des fauves de Vahé Katcha, mis en scène par Julien Sibre.
JÉRÉMY PREVOST |
dans le rôle de Pierre (en alternance)
Hasard des rencontres ou obsession artistique, après avoir commencé à jouer Marivaux et Queneau en région Centre et au Théâtre d’Avignon, Jérémy Prevost retrouve ces deux mêmes auteurs quelques années plus tard à Paris…
Tout d’abord dans Le Legs dans lequel il incarne un malicieux Lépine et dans les Exercices de style dans lesquels il interprète une galerie de personnages plus fous les uns que les autres et qu’il co-met en scène au théâtre du Ranelagh, au Café de la Gare et dont il fête la 300e en 2009 au Théâtre de la Lucarne !
Une pulsion ardente, il prêta précision et énergie à des univers aussi différents que ceux de Feydeau dans On purge Bébé, sous la direction de Guillaume Bouchède ; de Jean-Luc Lagarce dans Derniers remords avant l’oubli, dans une mise en scène d’Olivier Broda, ou bien encore dans la pièce aux 3 Molières 2011 Le Repas des fauves d’après l’œuvre de Vahé Katcha, dirigée par Julien Sibre, qui a connu un succès pendant 3 ans au Théâtre Michel, au Théâtre du Palais Royal et en tournée.
Un peu plus tard, il jouera à nouveau les trublions, aux côtés de Patrick Préjean, dans Le Schmilblick, dans une mise en scène de Luc Hamett au Théâtre Edgar et en tournée, avant de camper des personnages plus féroces dans la pièce de Pierre Notte Les Chiens au Théâtre de La Flèche, sous la direction d’Ève Weiss.
BARBARA TISSIER |
dans le rôle de Françoise (en alternance)
C’est après avoir tourné dans Passion de Jean-Luc Godard à l’âge de 10 ans qu’il lui paraît évident qu’elle deviendra comédienne. Grâce à une formation musicale, Barbara Tissier joue dans de nombreux spectacles musicaux, explore tous les registres, dirige une compagnie de théâtre pendant 6 ans.
Elle rencontre Catherine Schaub qui la mettra en scène dans La Dispute de Marivaux. Laurent Terzieff soutiendra un spectacle dans lequel elle joue Maggie : Les Saisons de l’amour, drame irlandais de Brian Friel.
En 2013, Tristan Petitgirard lui confiera le rôle de Paula dans sa mise en scène du Sacrifice du cheval, de Michael Cohen, créé au Théâtre du Chien qui fume à Avignon.
Plus récemment, c’est dans La Cagnotte de Labiche qu’elle s’amuse beaucoup à interpréter Léonida, mise en scène par Thierry Jahn au Lucernaire, puis à Avignon.
En 2022, elle devient également autrice et interprète d’une pièce co-écrite avec son frère : En quoi cette nuit…, créée en avril 2022.
ALEXIS VICTOR |
dans le rôle de Pierre (en alternance)
Après une formation théâtrale à l’Atelier de Blanche Salant et de Paul Weaver, Alexis Victor joue ensuite des auteurs tels que Molière, Racine, Musset et Euripide. Il co-traduit, produit et interprète Le Monte-Plats d’Harold Pinter, mis en scène par Mitch Hooper : succès public et critique. Il joue ensuite plus de 500 fois dans Amour et Chipolatas de Jean-Luc Lemoine, mis en scène par Xavier Letourneur. En 2010, il rejoint la troupe de Le Repas des fauves, spectacle qui a obtenu 3 Molières en 2011. Il joue ensuite au Théâtre Daunou et en tournée dans Venise sous la neige de Gilles Dyrek et au Café de la Gare dans Noël au Balcon de Gilles Dyrek puis à Avignon au Théâtre Actuel.
En 2022, il joue son premier seul-en-scène Psy Cause(s) ! lui écrit et mis en scène par Josiane Pinson au Théâtre du Lucernaire. En 2022, il est dirigé par Virginie Lemoine dans La vie est une fête de Lilian Lloyd à Avignon au Théâtre Actuel. Il traduit également des pièces américaines. Pour le cinéma, il est la voix française de Bradley Cooper, Jude Law, James McAvoy et Tom Hiddleston, entre autres…