LA MAISON DU LOUP – BENOIT SOLÈS
Mise en scène : Tristan Petitgirard
Avec : Benoit Solès, Amaury de Crayencour et Eléonore Arnaud
Scénographie : Juliette Azzopardi
Illustrations et affiche : Riff Reb’s
Animation : Mathias Delfau
Musique : Romain Trouillet
Costumes : Virginie H.
Création lumières : Denis Schlepp
Assistante mise en scène : Léa Pheulpin
LA MAISON DU LOUP : |
Après La Machine de Turing, la nouvelle création de Benoit Solès
Été 1913.
Depuis sa libération, Ed Morrell se bat pour que son ami, Jacob Heimer, échappe à la peine de mort. Frappée par ce combat, Charmian, épouse du célèbre écrivain Jack London, invite Ed dans leur vaste propriété « La Maison du Loup ». Son objectif est de provoquer chez Jack, en perte d’inspiration, une sorte d’étincelle. Ed parviendrat-il à sauver Jacob… ? Jack London écrira-t-il un nouveau roman… ?
Jack London a eu mille vies : marin, chercheur d’or, journaliste, romancier. Autant d’expériences qui ont irrigué son oeuvre dans laquelle l’autobiographie et le combat pour la vie occupentune place primordiale.
Autodidacte, il devint, par un travail forcené, l’écrivain le plus illustre des États- Unis, publiant de son vivant une quarantaine d’ouvrages, traduits dans le monde entier, parmi lesquels L’Appel du monde sauvage, Croc-Blanc et Martin Eden.
BENOIT SOLÈS : |
Molière de l’Auteur (2019)
Molière du Comédien (2019)
Benoit Solès est diplômé de la Classe Supérieure d’Art Dramatique de Paris. Il a débuté dans les spectacles musicaux de Roger Louret, couronnés aux Molières : La Java des Mémoires et Les Années Twist, puis à la Maison de la culture de Loire- Atlantique (La Folle de Chaillot et Le Marchand de Venise, avec Michel Blanc). On l’a vu dans de nombreuses séries télévisées (Julie Lescaut, Profilage, RIS, Alice Nevers, Boulevard du palais…) et téléfilms (Le Juste, La Pompadour, Louis XV le soleil noir, Le Chasseur, L’Affaire Salengro…) Au cinéma, il a tourné pour André Téchiné (La Fille du RER), Vijay Singh (One Dollar Curry), Michel Blanc (Embrassez qui vous voudrez), Ramesh Aravind (Burtterfly), Éva Ionesco (Une jeunesse dorée)… Au théâtre, il a joué Le Talentueux Mr Ripley, mise en scène Thierry Harcourt; La Journée des Dupes et Les Vacances de Josépha, mise en scène Yves Pignot ; Appelez-moi Tennessee (dont il était l’auteur) et Bash (avec Sarah Biasini), mise en scène Gilbert Pascal, au théâtre des Mathurins… En 2015, il tenait le rôle-titre de Cyrano de Bergerac au Théâtre 14, mis en scène par Henri Lazarini. Puis il a créé le rôle d’Hyppolite, dans Rupture à domicile de Tristan Petitgirard (nommé au Molière de l’auteur), avec Olivier Sitruk (Comédie Bastille, Festival d’Avignon, Le Splendid et 2 tournées). Il signe La Machine de Turing en 2018 pour le festival d’Avignon, mise en scène de Tristan Petitgirard. La pièce est jouée depuis 2 ans au Théâtre Michel – Paris et a remporté 4 Molière en 2019 : Molière du théâtre privé, Molière de l’auteur francophone vivant pour Benoit Solès, Molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé pour Benoit Solès et Molière du metteur en scène d’un spectacle de théâtre privé pour Tristan Petitgirard.
Note de l’auteur :
Pendant le confinement, alors que nous étions tous enfermés, j’ai ressenti un désir d’évasion, de voyage. Alors, j’ai relu Jules Vernes, Stevenson, Kerouac et bien sûr… Jack London ! En relisant son Martin Eden, j’ai
découvert l’existence d’un autre roman, son dernier chef-d’oeuvre : Le Vagabond des Étoiles. Ce livre relate l’histoire d’un prisonnier qui se retrouve « confiné à l’isolement » dans une cellule de deux mètres
sur trois. Le contraire du voyage, en quelque sorte. Pour échapper à la torture de la camisole de force, pratique courante à l’époque, son voisin de cellule lui enseigne (en communiquant en morse) une technique d’autohypnose lui permettant de « quitter son corps », pour entreprendre un véritable voyage mental, un « voyage astral »… le comble du voyage, finalement ! Là, j’ai découvert que ce prisonnier avait vraiment
existé. Il s’appelait Ed Morrell. Et c’est donc lui qui avait directement inspiré Jack London ! Dès lors, j’ai voulu imaginer leur rencontre, orchestrée par la femme de Jack, Charmian… Si Le Vagabond des Étoiles célèbre « la supériorité de l’esprit sur le corps », La Maison du Loup aborde bien d’autres sujets intemporels : l’inspiration, le retour à la nature, l’addiction à l’alcool, le traitement infligé aux animaux, la place des femmes dans la société, les violences policières, la peine de mort… Et la torture subie par Ed nous rappelle la supplique désespérée de George Floyd. Jack London était un écrivain engagé, un aventurier intrépide, un explorateur de l’âme humaine. Partons à sa rencontre ! Car finalement, l’objectif commun, pour ses personnages, pour le lecteur, ou pour le spectateur, n’est-ce pas… l’évasion ?
TRISTAN PETITGIRARD : |
Molière du Metteur en scène (2019)
Nomination Molière de l’Auteur (2015)
L’écriture de Benoit Solès est une écriture de sensations, d’émotions. L’idée ne passe jamais devant le personnage et c’est tout ce que j’aime au théâtre. Dans La maison du Loup, nous avons trois grands personnages. Certes, Jack London est une figure littéraire incontournable mais la force de Benoit est de passer audelà du côté historique pour nous raccorder à l’humain. C’est un auteur-acteur et cela ressent profondément dans son travail. Ici, ce qui m’intéresse c’est le côté animal que Benoit a traité dans chacun des protagonistes. Comment ils maitrisent leurs instincts ou bien se laissent entrainer et dévorer par eux. Ce sera une des clés du travail de la direction d’acteur : ces luttes de territoires, de pouvoir, de désir… Ce qui fait d’ailleurs profondément écho à l’écriture et aux thématiques de London. Et puis, cette pièce est aussi une ode à l’acteur, à la force de l’imaginaire, la force du récit ! Tout mon travail sera d’accompagner ces voyages intérieurs visuellement tout en laissant la place reine à l’acteur-conteur. Cette pièce se passe entre chien et loup comme l’écrit l’auteur. On devra ressentir la chaleur de cette soirée, dans la lumière, le son… L’atmosphère est explosive et l’étincelle va revivre sous toutes ses formes… La silhouette du ranch, l’amorce de cette maison du loup, se
découpera sur un grand cyclo. Nous serons sur cette terrasse qui surplombe « La vallée de la lune ». C’est ici que nous voyagerons dans une chaloupe en pleine mer, dans une cellule du pénitencier de Saint-Quentin, dans les montagnes du Klondike, jusqu’à nous envoler au-dessus de la vallée de la mort… Je me réjouis, à cette occasion, de collaborer avec le dessinateur Riff Rebb’s qui ajoutera sa patte à cet univers visuel. Tout le talent de Benoit est aussi de traiter de notre époque, à travers une histoire du début du XXe siècle dans l’Ouest américain… La nature est presque le quatrième personnage de cette histoire. Elle est présente autour de nous et dans l’oeuvre de Jack. Il y a dans cette pièce la confrontation de l’immensité et de l’enfermement. Ce vertige de la liberté que l’on oublie trop souvent de chérir. L’enfermement peut être mental, physique ou même affectif… Ed Morell, avait appris à s’auto-hypnotiser pour s’évader de sa cellule et de son propre corps… Le voyage mental n’est-il pas le début de tout acte de création ? Benoit Solès nous offre un formidable voyage et je suis tellement heureux qu’on le fasse à nouveau ensemble, entourés de cette belle équipe d’artistes, de créateurs et de producteurs.
Note du metteur en scène :
Tout en menant une carrière de comédien, il s’intéresse très vite à la mise en scène et devient l’assistant de Patrice Kerbrat (Une chatte sur un toit brûlant, Liaison Transatlantique, Squash et Synopsis) et Thierry Harcourt L’Air de Paris). Il monte une quinzaine de spectacles aussi bien théâtraux que musicaux. Il met notamment en scène un opéra, Les Amants de Séville de Gilles Roland Manuel au théâtre Montfort, avec 85 artistes sur scènes – pour la moitié de jeunes autistes. Il travaille avec les Solistes Français pour un spectacle autour des Quatre Saisons de Vivaldi, joué au Grand Rex et au Bataclan. Il met en scène plusieurs comédies qui rencontrent beaucoup de succès. Parmi elles : Les Drôles de Mecs, spectacle de comédie hip-hop, ainsi que sa propre pièce Rupture à domicile avec notamment Olivier Sitruk et Benoit Solès (Comédie Bastille, Le Splendid…), pour laquelle il est nommé aux Molières 2015 comme meilleur auteur et qui dépasse les 400 représentations. Il monte les pièces de Deborah Helpert : Dis-moi oui et Dîner en ville avec notamment Robert Plagnol. En 2016, il met en scène la belle écriture singulière de Michaël Cohen pour Le Sacrifice du cheval, présentée au théâtre du Chien qui Fume à Avignon. En 2019, il signe une nouvelle comédie Des plans sur la comète. Au travers de Label Compagnie, qu’il anime avec Stéphane Roux, ils créent avec succès Perrault, ça cartoon de Stéphane Roux qui tourne depuis huit ans, ainsi que L’Illusionniste de Sacha Guitry au Théâtre du Ranelagh. En 2018, il se plonge dans la vie deux personnages hors normes : Alexandre Dumas – Signé Dumas de Cyril Gély et Eric Rouquette avec Xavier Lemaire et Davy Sardou. Et le mathématicien Alan Turing – La
Machine de Turing de Benoit Solès avec Amaury de Crayencour et Benoit Solès (4 Molières dont celui du spectacle et du metteur en scène). Il est aussi auteur et scénariste. Il est notamment le créateur de la série Origines (France 3).
AMAURY DE CRAYENCOUR : |
Formé au C.F.A. des comédiens au Studio théâtre d’Asnières-sur-Seine, «Jeune Talent» au festival de fiction de Saint-Tropez en 2004 et « Jeune Talent Cannes Adami » en 2012, il fait régulièrement l’aller-retour entre plateaux de cinéma, de télévision et de théâtre. Au théâtre on a pu le voir dans Richard III mis en scène par Laurent Fréchuret au côté de Dominique Pinon, dans Le Porteur d’Histoire d’Alexis Michalik et dans La Machine de Turing de Benoit Solès mis en scène par Tristan Petitgirard. À la télévision dans Nos Chers Voisins, Parents mode d’emploi, Nina ou encore Le Bureau des légendes. Au cinéma on a pu le voir dans Les Ex de Maurice
Barthélémy, dans Passade de Gorune Aprikian dans lequel il tient le rôle principal masculin au côté de Fanny Valette. Il joue aussi dans Pupille de Jeanne Herry et dans Mon Inconnue d’Hugo Gélin. Il va tourner prochainement dans Milo, premier long-métrage d’Anthony Lesaffre dans lequel il tiendra le rôle principal. Et dans Mensonges, série dans laquelle il jouera aux côtés d’Arnaud Ducret et Audrey Fleurot. Amaury de Crayencour dans le rôle de Jack London « La liberté, l’aventure, la vie, la nature, les grandes étendues de neiges, la mer, l’autre bout du monde, les livres, l’engagement, la justice sociale, le succès, voilà quelques thèmes qui viennent d’abord à l’esprit lorsqu’on évoque Jack London. Sa vie se mêlant à son oeuvre, on retrouve un peu de lui dans chaque livre, Martin Eden pourrait être son frère jumeau, Croc-Blanc et Buck ses réincarnations animales, les personnages des deux nouvelles de Grève Générale ont chacun des traits de caractère de London et le cabaret de la dernière chance raconte son rapport à l’alcool. En effet d’autres thèmes, plus sombres viennent aussi à l’esprit lorsqu’on évoque l’auteur du vagabond des étoiles. Car la vie il la brûe par les deux bouts, ses frustrations et ses regrets il les noie dans l’alcool et sa soif d’argent et de succès l’éloigne parfois de ses idéaux socialistes. Jack London est multiple et ambiguë, tantôt pilleur d’huîtres, tantôt membre de la police anti-pilleurs d’huîtres. Symbole de liberté il s’enferme pourtant dans l’alcool. La Maison du Loup raconte justement la tentative de sa femme Chermian de raviver en lui la flamme, de faire renaître l’étincelle, de ramener à la vie l’aventurier qui à soif de liberté et de justice. Le Jack London que Benoit a écrit est donc multiple, fort et fragile, sensible, c’est un rêve pour un acteur d’incarner un personnage si complexe. Et c’est aussi un grand challenge que je suis tellement fier de relever.»
LA CRÉATION TECHNIQUE : |
Juliette Azzopardi : Les décors
Après des études en architecture d’intérieur, Juliette Azzopardi crée son premier décor en 2009 avec Les Caprices de Marianne au Lucernaire, mis en scène par Sébastien Azzopardi. En 11 ans, Juliette signe une
cinquantaine de créations pour le théâtre, la comédie musicale, l’opéra, la magie et le spectacle jeune public. Elle travaille notamment avec Alexis Michalik, Sébastien Azzopardi, Pierre Palmade, Laurent Baffi, Arthur Junot,
David Roussel, Christophe Luthringer, Olivier Solivérès, Caroline Duffau, Delphine Piard, Anne-Jacqueline Bousch, Orianne Moretti, Jean-Philippe Daguerre, Nicolas Lumbreras, Fabrice Tosoni, Noémie de Lattre. Elle est nommée aux Molières en 2016 dans la catégorie Création Visuelle pour La Dame Blanche mis en scène par Sébastien Azzopardi puis en 2017 dans la même catégorie pour Edmond mis en scène par Alexis Michalik.C’est en 2019 qu’elle remporte la fameuse statuette pour Chapitre XIII mis en scène par Sébastien Azzopardi. Elle travaille actuellement sur les nouvelles créations d’Alexis Michalik, Jean-Philippe Daguerre, Victoire Berger-Perrin et Sophie Pincemaille.
Riff Reb’s : Illustrations et affiche
Né en Algérie, il passe sa jeunesse au Havre. Riff Reb’s, auteur au graphisme aigre-doux, produit son premier son en Algérie, et intègre plus tard l’École des Arts Décoratifs, à Paris. Un soir de beuverie, Cromwell, Qwak et lui décident de créer l’Atelier Azylum, lieu de créativité d’auteurs aujourd’hui reconnus. Leur premier projet : Les Mondes engloutis, une série animée, parallèlement adaptée en bande dessinée. Le 9e Art est conquis : Le Bal
de la Sueur, Aaargl, La Crève, Myrtil Fauvette, Le Kid et Bergson. En quelques années, Riff Reb’s est devenu l’un des chefs de file d’une nouvelle école de bande dessinée, mêlant habilement un graphisme dynamique et novateur à un discours souvent irrévérencieux.
Virginie H. : Costumes
Diplômée du GRETA des Arts Appliqués, elle a réalisé et conçu, depuis juin 2001, de nombreuses créations de costumes ; notamment pour La Ronde mise en scène par Marion Bierry, L’Echange et Les Coquelicots
des tranchées Molière du spectacle public en 2014, mise en scène de Xavier Lemaire, Les Femmes savantes, L’Ingénu ou Don Juan, mise en scène d’Arnaud Denis et Le Cid et Adieu Monsieur Haffmann, 4 Molières en 2017 dont celui du Spectacle du Théâtre Privé, mise en scène de Jean-Philippe Daguerre. Dernièrement elle a créé et réalisé les costumes de La Machine de Turing, mise en scène de Tristan Petitgirard au Théâtre Michel
(4 Molières en 2019) et de Zorba, mise en scène d’Eric Bouvron.
Mathias Delfau : Animation
Mathias Delfau s’est formé aux Beaux-arts de Paris et à l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués d’Olivier de Serres. Il travaille à la frontière entre l’art contemporain, le graphisme, le motion design et le spectacle vivant. Depuis 2013 Mathias Delfau conçoit et réalise des animations vidéos pour des mises en scène théâtrales. Avec Catherine Schaub (Ring, Splendour, Le Poisson belge, 1300 grammes), Bernard Murat (La Porte à côté), Sébastien Azzopardi (La Dame blanche, Moi papa, Le Tour du monde en 80 jours), Agnès Boury (Il était une fois les contes), Cyrille Louge (Luce), Alain Batis (Rêve de printemps), Jean-Christophe Dollé (Timeline), Éric Théobald (FX Demaison, Chut, Plaidoiries), Alexis Michalik (Edmond), Bénédicte Guichardon (L’Ombre de Tom) et Tristan Petitgirard (Le Sacrifice du cheval, La Machine de Turing, Des plans sur la comète).
Romain Trouillet : La musique
Romain Trouillet est un compositeur français. Il débute l’apprentissage de la musique par le piano. Il est diplômé d’un master de recherche sur la musique de film, il suit également les classes de jazz et d’écriture au CNR de Lille avant d’intégrer la classe de composition de musique à l’image au CNSMD de Lyon. Il en sort diplômé en 2016. Reconnu dans le monde du théâtre, il est repéré par Alexis Michalik en 2014 qui lui confie la musique de sa pièce Le Cercle des illusionnistes. Elle est récompensée l’année suivante de 2 Molières. Il travaille ensuite pour quelques metteurs en scène dont Sébastien Azzopardi (La Dame blanche, Chapitre XII), Arthur Jugnot (Où est Jean-Louis), Clément Naslin (Viktor Vincent, Un truc entre nous) et plus récemment Tristan Petitgirard (La Machine de Turing). En 2016, il collabore à nouveau avec Alexis Michalik sur la pièce Edmond et suite au succès rencontré dans le théâtre (6 Molières) il travaille sur son adaptation cinématographique. Romain fait ses débuts au cinéma en composant la musique de nombreux courtsmétrages. Il est notamment remarqué pour
la musique originale du film 37°4 S réalisé par Adriano Valerio. Il reçoit le prix qualité de la musique originale du CNC, le prix « l mestieri del cinema » au festival de Bologne, en Italie. Depuis 2016, il signe la musique de plusieurs longs-métrages dont Moon Hotel Kaboul de Anca Damian, Sauvage de Camille Vidal Naquet (Semaine de la critique à Cannes en 2018) et plus récemment Let’s Dance de Ladislas Chollat. Par ailleurs, Romain termine actuellement les arrangements du prochain album de Renan Luce.
Denis Schlepp : Lumière
Créateur Lumière et Régisseur Général, il collabore avec Tristan Petitgirard sur la majeure partie de ses spectacles, comme dernièrement Rupture à domicile, Le Sacrifice du cheval, Signé Dumas, La Machine de Turing
et Des plans sur la comète. Actuellement il vient de créer les lumières de Space Wars d’Olivier Olivares au théâtre Michel, de Blax la comédie musicale de Simon Leblond et de Ce soir je n’ai pas sommeil, mis
en scène par Anne Carrard pour la compagnie Véhicule. Avec Corinne Touzet, il crée les lumières de Voyage en ascenseur, mis en scène par Anne Bourgeois et vient de réaliser les lumières de son prochain spectacle mis en scène par Christophe Lidon, Juste une embellie. Avec Eric Verdin à la mise en scène, il met en lumière le dernier projet de Marine Montaud et de Benjamin Boyer : L’Un est l’Autre. Il a travaillé aussi avec Thomas Joussier pour réaliser les lumières de Visite à Mr Green et Le Retour de Mr Green. Depuis plus de 10 ans, il s’occupe de l’éclairage des expositions à la Maison Européenne de la Photographie (MEP) sous la direction
de J.L. Monterrosso où se succèdent des artistes majeurs comme Annie Liebovitz, Bettina Rheims, Orlan, James Nachtwey, JR, Ren Hang…
Léa Pheulpin : Assistante mise en scène
A la suite de ses études de droit, d’une formation de comédienne à l’École des Enfants Terribles et parallèlement à une licence en arts du spectacle, Léa Pheulpin fonde en 2015 le Collectif Birdland autour du projet Parlons
d’autre chose écrit par Léonore Confino et misen scène par Catherine Schaub. Après deux festivals d’Avignon, plusieurs programmations parisiennes et une tournée, le collectif travailleactuellement à son deuxième spectacle Déviant-e-s qu’elle écrit et met en scène et crée en résidence au théâtre Paris Villette et au théâtre Nouvelle France du Chesnay. Elle effectue un assistanat à la mise en scène auprès de Christophe Laluque /Amin théâtre en 2017. Elle collabore également régulièrement avec la compagnie Boite-mondes en tant que pédagogue et assistante à la mise en scène, avec la compagnie Maya dans le cadre d’ateliers théâtre pour enfants et avec Camille Davin et la Compagnie IA dans les spectacles Jardins suspendus et Si près des profondeurs.