LA COURSE DES GÉANTS
Durée : 1h40
Après le triomphe des « crapauds fous », Mélody Mourey revient avec le spectacle « la course des géants », qui nous refait vivre la conquête spatiale américaine dans une mise en scène épatante d’ingéniosité.
D’un côté, le jeune Jack Mancini rêve de partir à la conquête de l’espace. Mais entre une mère droguée, un métier de pizzaïolo et quelques gardes à vue, son avenir semble bouché du côté de Chicago. De l’autre, en pleine Guerre Froide, les USA et l’URSS se livrent une véritable course aux étoiles. Les deux histoires se télescopent le jour où un professeur de psychologie décèle chez Jack des facultés hors-normes qui lui ouvrent les portes d’une prestigieuse université puis de la NASA.
Comme une allégorie du rêve américain, des quartiers populaires de Chicago à la NASA, « La Course des géants » croise la petite et la grande histoire : chaque moment décisif dans la vie de Jack est lié à un événement marquant de la conquête spatiale. Entre vérité historique et clins d’oeil à la fiction, le spectacle a la fougue d’une véritable aventure.
Les scènes s’enchaînent avec virtuosité, non sans rappeler les pièces d’Alexis Michalik, et on se surprend plus d’une fois à retenir son souffle, avant de quitter la salle… la tête dans les étoiles !
DISTRIBUTION : |
Auteur / Metteur en scène : Mélody Mourey
Comédiens : Eric Chantelauze, Jordi Le Bolloc’h, Nicolas Lumbreras, Anne-Sophie Picard, Alexandre Texier, Valentine Revel-Mouroz
NICOLAS LUMBRERAS : |
Molière du comédien dans un second rôle pour son rôle dans la pièce La Course des géants
Portrait réalisé par : media.cultureasy.com
Le Tour du monde en 80 jours, Cousins comme cochons, Jean-Louis XIV, Edmond… Peu de comédiens affichent autant de succès théâtraux dans leur parcours de scène. Nicolas Lumbreras, lauréat du Molière du Comédien dans un second rôle 2022, fait partie de ceux-là ! Partez à la rencontre de cet artiste discret mais talentueux, qui triomphe depuis juillet 2021 au Théâtre des Béliers parisiens dans La course des géants.
Il est des comédiens qui occupent le devant de la scène sans pour autant faire la une des magazines

Qui enchaînent les succès comme certains sportifs accumulent les victoires. Avec cette modestie vissée au corps, qui n’en rend que plus belle la notoriété acquise. Parce que le talent ne s’achète pas… qu’il est inné et qu’un grand comédien peut tout jouer ! Nicolas Lumbreras est de ceux-là ! Il a choisi son métier par passion et cette dernière ne le quitte plus depuis qu’il a entamé sa carrière de comédien. Mais Nicolas Lumbreras possède plusieurs cordes à son arc qui font qu’il est aussi compositeur et musicien – il joue du piano et un peu de guitare – auteur et metteur en scène de pièces de théâtre. La peur de l’ennui est son moteur et il nourrit son besoin d’activités en multipliant les expériences artistiques.
« Je veux continuer à avoir 12 ans ! »
Enfant, Nicolas Lumbreras ouvrait la grande malle cachée dans le grenier de la maison familiale et partait en voyage au cœur de l’imaginaire. Durant des heures, épées, perruques, chapeaux et autres trésors conservés à l’abri des regards d’adultes, étaient ses partenaires de jeu. « Grâce à mon métier, je veux continuer à avoir 12 ans ! » aime à dire Nicolas Lumbreras. Devenir une tête d’affiche n’est pas forcément ce que Nicolas cherche à tout prix.
Et en parfait angoissé, la surexposition l’effraie. Être simplement heureux dans son métier pour être heureux dans la vie, telle est la ligne de conduite qu’il s’est fixée. Et jusqu’à présent, cela lui réussit plutôt bien ! Il est à l’affiche des plus grands succès théâtraux des dernières années, du Tour du monde en 80 jours au Père Noël est une ordure en passant par ses propres pièces, Cousins comme cochons ou Jean-Louis XIV. Sans oublier le triomphe aux cinq Molières, Edmond, qu’il a joué de septembre 2016 à août 2018 !
A la recherche de la légitimité

Mais même lorsqu’on est chaque soir sur scène, on est en proie au trac. Encore et toujours. Et pour Nicolas Lumbreras, encore plus avec les années. La crise sanitaire n’a rien arrangé, bien au contraire, accentuant l’angoisse du monde extérieur. « Depuis ma sortie du cours Périmony en 2007 jusqu’à la crise Covid, j’étais tout le temps sur scène. Ces dix-huit mois sans occuper un plateau de théâtre m’ont profondément marqué car cela n’était pas naturel. Et malgré le plaisir de retrouver la scène, ce retour a finalement été une très grosse source de stress pour moi », se confie le comédien.
Enclin au doute, Nicolas Lumbreras est aujourd’hui plus qu’hier, en quête de légitimité chaque soir. Et grâce au dernier projet théâtral auquel il participe, La course des géants, le nouveau succès de l’auteure Mélody Mourey au théâtre des Béliers à Paris, il retrouve ses sensations. « Quand je rentre sur scène, j’ai l’impression d’être entièrement nu et de récupérer mes vêtements au fur et à mesure de la pièce pour sortir habillé. ».
Valoriser l’Homme de scène
Nicolas Lumbreras est à la recherche de projets de qualité et de rôles intéressants car il veut chaque soir éveiller les consciences des spectateurs. Aussi, afin de contrer le fameux « être comédien est à la portée de tous tout le monde peut le faire ! » installé trop souvent dans la tête des gens, il veille à faire reconnaître la technique, le travail, le savoir-faire que demandent le métier de comédien et l’expérience de la scène. « Ce que je souhaite, c‘est que le spectateur se dise « ouah, quel travail de scène ! Moi, je suis incapable de faire ça ! »
Et c’est avec brio qu’il réussit à embarquer les spectateurs. Parce qu’il n’aime pas le conventionnel, Nicolas Lumbreras ne s’installe jamais dans le confort des choses simples. Il est sans cesse à la recherche du petit plus qui fera la différence et qui saura interpeler le spectateur. Une trajectoire qui lui sourit jusqu’à présent très bien et qui, souhaitons-le, lui permettra encore longtemps d’être sous la lumière des projecteurs.
LA PRESSE EN PARLE : |
TEASER : |