DON JUAN
1e acte : 1h
Entracte : 15 minutes
2e acte : 40 minutes
« Don Juan » ici et maintenant : dans sa dernière création, Johan Inger, chorégraphe coqueluche de la danse contemporaine en Europe, éclaire le grand mythe de Don Juan et transporte l’archétype du coureur de jupons à notre époque actuelle. Avec les danseurs du célèbre Aterballetto, principale compagnie de danse contemporaine d’Italie, il dévoile les émotions des personnages dans une chorégraphie puissante !
S’attaquer à un mythe aussi éculé que Don Juan est un véritable défi artistique. Et créer un Don Juan à l’épreuve du contexte de #metoo est un défi dans le défi. C’est le pari réussi du chorégraphe suédois Johan Inger. S’il reprend les grands thèmes attendus de la figure de Don Juan, Inger présente quelques variations qui modernisent la lecture du personnage et voit précisément en lui l’occasion de sonder la psychologie complexe d’un serial lover. Il remplace ainsi, dans une lecture quasi freudienne, la figure du Commandeur par celle de la mère de Don Juan.
Alternant scènes intimes et grands ensembles, le ballet conserve de bout en bout toute son énergie, soutenue par la théâtralité de la gestuelle et de la trame, par la nouvelle composition musicale de Marc Álvarez, inspirée de Gluck et Mozart, et par des danseurs aussi virtuoses qu’investis.
DISTRIBUTION : |
Don Juan : Hélias Tur Dorvault
Mother : Ivana Mastroviti
Leo : Albert Carol Perdiguer
Elvira : Martina Forioso
Masetto : Clément Haenen
Zerlina : Sara De Greef
Tisbea : Estelle Bovay
Don Ottavio : Matteo Fiorani
Donna Anna : Sandra Salietti Aguilera
Ines : Arianna Ganassi
Et avec :
Saul Daniele Ardillo, Leonardo Farina, Arianna Kob, Federica Lamonaca, Giovanni Leone, Giulio Pighini
Managing and artistic director: Gigi Cristoforetti
Company director: Sveva Berti
Ballet masters: Giuseppe Calanni, Macha Daudel
Aterballetto Company: Saul Daniele Ardillo, Estelle Bovay, Albert Carol Perdiguer, Sara De Greef, Leonardo Farina, Matteo Fiorani, Martina Forioso, Arianna Ganassi, Clément Haenen, Arianna Kob, Federica Lamonaca, Giovanni Leone, Ivana Mastroviti, Giulio Pighini, Sandra Salietti Aguilera, Hélias Tur-Dorvault
LA COMPAGNIE : |
Fondée en 1977 sous le nom de Compagnia di Balletto dei Teatri dell’Emilia – Romagna et dirigée par Vittorio Biagi, la compagnie est connue depuis 1979 sous le nom d’Aterballetto. Composée de 16 danseurs solistes capables d’appréhender en profondeur les styles les plus divers, Aterballetto a acquis une large reconnaissance en Italie et sur la scène internationale grâce à la grande qualité de ses interprètes. Elle est aujourd’hui reconnue comme étant la première compagnie de danse contemporaine en Italie et la première organisation permanente de production de ballet à l’exception des compagnies d’opéra. Avec l’arrivée à sa direction de Gigi Cristoforetti en 2017, la Fondazione Nazionale della Danza / Aterballetto s’ouvre à des productions chorégraphiques appartenant à des univers artistiques pluriels et réactualise sa mission artistique. En créant un dialogue avec les arts visuels, la musique, le théâtre et l’éducation, la compagnie Aterballetto initie des projets de collaboration multidisciplinaires. Elle approfondit ainsi la relation avec le monde de la musique, s’ouvre à de nouveaux publics (jeunes, en situation de handicap ou de précarité) et insuffle dans ses créations et ses productions une sensibilité unique.
SVEVA BERTI – DIRECTRICE DE LA COMPAGNIE : |
Née à Florence, Sveva Berti étudie le ballet au Centro Studi Danza de Florence sous la direction de Cristina Bozzolini et de 1982 à 1984, elle danse avec la compagnie du Teatro Comunale de Florence, dirigée par Eugène Polyakov. Une impulsion qui lui permet ensuite de rejoindre Aterballetto sous la direction d’Amedeo Amodio. Elle y interprète pendant neuf ans des rôles importants dans des chorégraphies de Glen Tetley, William Forsythe, Alvin Ailey, George Balanchine et Amodio. En 1993, elle devient danseuse du Balletto di Toscana dirigé par Cristina Bozzolini, où elle danse des oeuvres de Mauro Bigonzetti, Fabrizio Monteverde, Cesc Gelabert, Angelin Preljocaj. En 1998, elle retourne à Aterballetto sous la direction artistique de Mauro Bigonzetti, où elle interprète des chefs-d’oeuvre de Bigonzetti, J. Kylián et I. Galili. En 2004, elle travaille comme assistante et répétitrice pour les oeuvres de Mauro Bigonzetti et elle réinterprète certaines d’entre elles dans des théâtres importants pour des compagnies italiennes et étrangères : Teatro San Carlo à Naples, Teatro alla Scala à Milan, Ballet du Capitole de Toulouse, Ballet royal suédois, Dortmunt Ballett, Companhia Nacional de Bailado, Zürcher Ballett, Les Grands Ballets Canadiens, Ballett Basel, Pennsylvania Ballett, Leipzig Ballett. En septembre 2012, elle travaille à nouveau comme maître de ballet et maître répétiteur d’Aterballetto. Elle est nommée coordinatrice artistique d’Aterballetto en 2018 et est directrice de la compagnie depuis juillet 2019.
GIGI CRISTOFORETTI – DIRECTEUR GÉNÉRAL : |
Critique de danse pour l’Independente de Ricardo Franco Levi, puis pour il Manifesto , Gigi Cristoforetti interrompt ses activités journalistiques pour se tourner vers la direction de projets artistiques en 1998. Il travaille dans la danse et le cirque contemporain à Venise, Brescia, Rome, Capri et en Émilie-Romagne. Audacieux et engagé, il crée et dirige de nombreux festivals tels que le Torinodanza Festival, le Festival Echi del Mediterraneo – Théâtre, danse et musique, ou encore le Gardadanza – Festival International de Danse Contemporaine, festival interprovincial et interrégional. Grâce à ses nombreuses expériences dans le spectacle vivant, il développe une expertise dans ce secteur et apporte sa contribution à des ouvrages traitant de ce domaine d’activité. Notamment Il circo e la scena : forme dello spettacolo contemporaneo , et Le stagioni del teatro , dont il est l’auteur. Mais aussi L’arsenale delle apparizioni , texte accompagnant le programme de la Biennale de Venise en 2002, projet autour duquel il collabore avec Roberto Alajmo. Sollicité par plusieurs grandes institutions nationales à titre de conseiller, il est également membre de la Commission Culture du Comité Exécutif Olympique pour les Jeux Olympiques d’hiver 2006 à Turin. Il est ensuite conseiller artistique de l’Ambassade de France en Italie
pour le projet France Danse en 2011, période au cours de laquelle il obtient le titre de Chevalier des Arts et des Lettres. Il remporte, notamment pour la Festa del Circo et Torinodanza, trois prix nationaux : un Prix
Hystrio, le Prix de l’Association des Critiques de Théâtre et le Prix Danza&Danza, tous dans la catégorie « projet artistique ». Depuis septembre 2017, il est à la direction et à la programmation de la Fondazione Nazionale della Danza / Aterballetto.
Après la création d’oeuvres majeures pour de nombreuses compagnies de prestige à travers le monde, Johan Inger s’empare du mythe paradigmatique de Don Juan pour cette nouvelle collaboration avec la compagnie Aterballetto. Il crée une oeuvre simultanément traditionnelle et contemporaine, et c’est ce subtil paradoxe que le chorégraphe souhaite explorer. Pour Johan Inger, le rôle maternel est central dans la construction psychologique de son Don Juan. Le vide affectif causé par son abandon fait de ce personnage, en quête perpétuelle d’amour, une figure résolument contemporaine. Les décors neutres permettront cette lecture psychanalytique alors que les costumes porteront en eux l’image fugace du passé, dans lequel le chorégraphe puise son inspiration, notamment dans les écrits de Molière.
LA PRESSE EN PARLE : |
« Une danse nouvelle et imaginative qui rassemble les passionnés et le grand public. C’est le miracle d’Aterballetto. »
Sara Cerrato, La Provincia
« Applaudissements mérités pour la compagnie, une mosaïque d’individualités hétérogènes. »
Valeria Crippa, Corriere della Sera
« À la tombée du rideau, il reste le plaisir d’avoir redécouvert en France une belle compagnie composée par de jeunes danseurs animés par une belle énergie. »
Chroniquesdedanse.com
« Aterballetto est une compagnie intense, généreuse et passionnée : on voit que les danseurs aiment ce qu’ils dansent et le font aimer au public. »
Silvia Poletti, Danza&Danza