CLAUDIO CAPÉO – ROSE DES VENTS

 

NOUVELLE TOURNÉE

En accord avec Caramba Productions

 » On va pas se mentir, le monde est un foutu combat… » Pourquoi faire ressortir cette phrase-choc parmi tant d’autres du nouvel album tellement riche de Claudio Capéo, artiste multi-récompensé, recordman des ventes de disques, dont une kyrielle de singles authentifiés disques de diamant, d’or ou de platine… ? Pourquoi continuer à combattre une fois qu’on a atteint les cimes des charts et que l’on est reconnu comme une valeur sûre du sacrosaint show-business ? Tout simplement parce que, malgré le succès, malgré les records et un statut qui fait de lui l’un des artistes les plus plébiscités de la scène française des années 2020, l’ami Claudio n’a rien changé : au-delà des modes, inspiré par la vie vraie, proche des « petites gens » qui inspirent de grandes chansons, il poursuit sa route et nous invite au voyage, l’âme vagabonde, la voix rocailleuse, le verbe haut et le « majeur en l’air ».

L’authenticité est sa signature. Et à travers ses dix-sept nouveaux titres, l’ancienne révélation 2016 du talent show The Voice, loin de se poser en artiste rebelle maudissant son époque et ses semblables, possède le don de chanter avec une ferveur rare les vies brisées tout autant que les instants magiques de l’existence. Nos hauts et nos bas, la versatilité de nos vies si fragiles et, de ce fait, si précieuses. L’une des forces majeures de l’artiste, tellement évidente dans ce quatrième album, est ce talent multifacettes qui lui permet de marier des titres festifs et d’autres plus introspectifs, toujours servis par des mélodies entraînantes, rengaines qui donnent envie de chanter avec lui, qui s’accrochent à votre esprit et s’y blottissent durablement.

Quel artiste actuel serait capable de scander avec autant de puissance les jours sombres et les insondables solitudes (Serre-moi, Triste mélodie…) en même temps que les sursauts d’espoir inespérés (Pour un sourire, Laisse aller…) ? Il faudrait sans doute remonter à plusieurs décennies de cela pour trouver cette trace des grands interprètes français, un peu acteurs autant que chanteurs, pas encore pervertis par les lois des ondes radio, capables de capter les émotions d’une époque et d’une génération avec la même justesse.

S’ils ne diffèrent pas profondément de ceux de ses premiers succès (c’est là la marque des vrais auteurs), les thèmes du nouvel album de Claudio Capéo y sont malgré tout déclinés avec une nouvelle fièvre, un émoi troublant qui rend sa voix unique, empreinte ô combien personnelle, encore plus vibrante dans le solaire (C’est elle) comme dans la mélancolie (Si j’avais su, Reste). Entouré d’auteurs qui ont su l’aider à poser des mots sur son monde intérieur (Davide Esposito ou Grand Corps malade — comme une évidence — mais aussi Vincha et Paul Ecole entre autres), il a aussi fait appel à des compositeurs aussi jeunes et doués qu’inspirés par son style (Mosimann, Nazim, Rouquine…). Pour autant, il faut souligner que c’est certainement l’album pour lequel Claudio Capéo a le plus participé à l’écriture et aux compos, investi de la première à la dernière note.

Si ses obsessions sont dans l’air du temps (le retour aux racines, l’amour de sa Terre comme dans Tour de France, la transmission, l’honneur bafoué des petites gens…), ce n’est pas parce qu’il est un artiste hype ; c’est seulement que Claudio est fait de ce bois dont sont faits les honnêtes hommes, cette essence qui invite, dans un monde où tout va trop vite, trop fort, trop cher (…) à revenir aux fondamentaux, à fuir le futile.
Doté de plusieurs standards en puissance (Plus rien à perdre, vrai missile ultra fédérateur qui a tout pour devenir un hymne intergénérationnel, Sac à dos, Laisse aller…), le quatrième album du maestro Capéo a pour principale vertu de toucher au coeur sans jamais tirer les larmes ou verser dans la déprime. Il célèbre la vie comme une fête, sans complaisance mais sans misérabilisme. Car, et c’est sans doute le message principal de cet album qui fera date, dédié à ceux qui « sont le futur », passé et présent peuvent encore sauver l’avenir. Demain n’est pas foutu, semble-t-il chanter bien haut. Un peu comme ce poète d’un autre temps, du nom de Jacques Prévert, qui nous demandait de « sourire,ne serait-ce que pour donner l’exemple »…

 

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