A SIMPLE SPACE – GRAVITY & OTHER MYTHS

 

VIVEZ LE SPECTACLE SUR SCÈNE !

Un spectacle de la compagnie Gravity and Other Myths
Musique : Elliot Zoerner
Acrobates : 7 membres de la compagnie
Spectacle soutenu par the Australian Government et the Australia Council
Tournée en accord avec Aurora Nova

 

GRAVITY AND OTHER MYTHS :

 

Redéfinir les Frontières du Cirque Contemporain

Gravity & Other Myths, également connu sous le diminutif GOM, est une compagnie de cirque de renommée mondiale, célèbre pour ses performances audacieuses et novatrices. Fondée en 2009 à Adélaïde, en Australie, cette compagnie a rapidement gravi les échelons de l’acclamation avec une série d’œuvres d’ensemble remarquables.

Gravity & Other Myths se définit par une approche passionnée de l’art du cirque. En tant que famille unie par une passion commune, ils explorent les limites de la connexion humaine et de la virtuosité acrobatique, façonnant ainsi une identité unique au sein de la scène circassienne mondiale.

La compagnie adopte une approche DIY (Do It Yourself) à tous les niveaux de son travail. De la création à la direction, du marketing à la production, chaque aspect de leurs spectacles est imprégné de leur énergie et de leur dévouement. Gravity & Other Myths laisse sa marque distinctive à chaque étape du processus de création.

Au cœur de leur travail se trouve une exploration profonde de la condition humaine et des relations interpersonnelles. Leurs spectacles sont à la fois puissants et délicats, audacieux et innovants, offrant une expérience immersive qui transcende les frontières du cirque traditionnel. Grâce à leur engagement envers l’excellence artistique, Gravity & Other Myths a acquis une reconnaissance internationale. Leurs spectacles captivent des publics de tous horizons et sont présentés sur des scènes prestigieuses à travers le monde, faisant d’eux une référence dans le domaine du cirque contemporain.

 

A SIMPLE SPACE :

 

A Simple Space indique le titre du spectacle proposé par la troupe australienne Gravity and Other Myths. Rien de plus simple en effet que ce plateau nu pareil à un ring de boxe, simplement éclairé par des loupiotes blanches. Quand d’autres se déplacent avec accessoires et agrès, ces acrobates des antipodes n’ont besoin de rien pour accomplir leurs prouesses. En s’entassant bien, ces huit-là pourraient tenir dans un carré SNCF.

Le contact, telle est leur technique. Soit se servir les uns des autres pour grimper, rebondir, sauter, voltiger et même tambouriner. Le corps devient échelle, lanceur, tapis, totem, tour à tour désarticulé ou tendu, pendant une heure qui ne leur ménage aucun temps mort. Rien de cérébral, que du physique et, au quart de tour s’il vous plaît. Vu les exploits, on ne les imagine guère palabrer avec le public qui ne se prive pas pourtant d’interagir avec joie.
Eux sont volontiers taquins, avec ce public qu’ils vont chercher pour le faire s’étendre sur le plateau afin de contempler une des filles qui se contorsionne au-dessus des têtes. Taquins aussi l’un envers l’autre dans une sorte de complicité potache qui n’exclut jamais une attention de tous les instants. Car il en faut pour réaliser ces portés travaillés au millimètre. On parle quand même là d’une circassienne qui se déplace à travers le plateau sur la tête de ses partenaires avant de s’immobiliser sur une jambe. Ou d’un porteur costaud qui se voit brusquement gravi par un, deux, trois autres circassiens s’agrippant à lui comme le font parfois des enfants sur un père. Mais eux finissent par dessiner une figure improbable qui défie toutes les lois de la gravité.
On pense à ce jeu qui consiste à poser des petits bonshommes les uns sur les autres sans faire tomber l’ensemble. Il y a en effet quelque chose de foncièrement ludique dans cette cour de récréation de l’extrême. Le saut à la corde? Quand les garçons saisissent les filles aux chevilles et aux poignets, les faisant tournoyer en un entrelacs de figures savamment pensées. La marelle? Quand un facétieux circassien saute sur le corps allongé de deux costauds aux abdos en béton armé, avec une amplitude sans cesse augmentée. Face à ce déluge d’acrobatie, on comprend rapidement que Gravity and Other Myths s’est donné pour consigne de dépasser les limites du corps. À l’aide de beaucoup de travail bien sûr mais aussi d’un élément précieux. Ses membres puisent leur force dans une amitié qui semble indéfectible. Elle se déverse sur le plateau et se communique le plus naturellement du monde à la salle conquise.

 

LA PRESSE EN PARLE  :