J’AVAIS MA PETITE ROBE A FLEURS

 

Blanche a vingt-six ans, elle vit seule à Caen. Une société de production, pour une chaîne de télévision, lui envoie une caméra.
On lui demande de témoigner.
Elle se prépare, va raconter son histoire, seule, chez elle, face à la caméra. Elle a trois jours pour déballer son intimité : un viol subi trois ans plus tôt. Si elle est convaincante et pertinente, elle sera sélectionnée et pourra participer au direct.
Elle croit que son témoignage va l’aider à s’en sortir, à lui faire oublier son drame. Productrice de théâtre et auteure, Valérie Lévy compose un thriller poignant, portrait d’une femme violée d’abord, puis abusée par
l’exploitation de sa propre parole via l’obscénité des réseaux, de la télé et des médias. À travers une écriture sensible et percutante, elle donne voix à celles qui sont souvent réduites au silence. Une expérience théâtrale intense et bouleversante !

DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Texte et collaboration artistique : Valérie Lévy
Mise en scène : Nadia Jandeau
Avec : Alice De Lencquesaing
Caméraman : Valentin Morel
Scénographie : Edouard Laug
Lumière : Laurent Béal assisté de : Didier Brun
Vidéo et direction technique : Guillaume Ledun
Assistante mise en scène : Violette Delmas
Son et musique : Simon Blévis

 

Ça serait comme faire le procès de la télé-réalité, dénoncer ses perversions, condamner ses intentions.
Ça serait aussi souligner la solitude et la détresse d’une femme pour qui le monde s’est écroulé.
Ça serait aussi montrer le pouvoir de l’image, la force qu’elle induit malgré elle.
Blanche Baillard a été victime une première fois ; obligée de raconter son histoire, elle le devient une seconde fois.
Une femme, seule sur scène, raconte, face caméra, son présent, son passé, son absence de futur.
Des écrans renvoient son image, et montrent autre chose aussi: ses rêves, ses cauchemars.
Ils sont les témoins de ses jours et de ses nuits, même à son insu.
Valérie Lévy

 

Valérie Lévy a écrit des pièces de théâtre : Les Règles du Jeu, Les Petits Carrés.
Elle a publié un roman : Les Petites Douleurs, Le Cherche-Midi, 2006.
Productrice de théâtre depuis trente ans, elle est l’associée de François Morel depuis dix-huit ans au sein des Productions de l’Explorateur.

 

Nadia Jandeau est réalisatrice, scénariste et comédienne.
Elle est passée par la FEMIS, Louis Lumière, l’INA, l’Actor Studio et un conservatoire parisien.
Elle a réalisé cinq courts métrages dans lesquels elle joue, multi-primés en festivals, soutenus et diffusés par des chaines de télé françaises.
Elle a développé plusieurs scénarios de longs métrages avec différentes productions, dont celle des frères Dardenne. Son premier long métrage franco-italien est actuellement en production chez TimpelPictures et Montauk Films.
Elle signe sa première mise en scène de théâtre en montant « J’avais ma petite robe à fleurs » de Valérie Lévy en 2022.
Elle co-écrit une série policière pour France Télévision.
Elle vient d’écrire une pièce de théâtre, une comédie, qu’elle mettra prochainement en scène.

 

En parallèle de ses études de Lettres Modernes à l’Université de la Sorbonne, Alice continue son parcours de comédienne débuté à l’adolescence. On la découvre dans Naissance des pieuvres de Céline Sciamma et dans L’Heure d’été d’Olivier Assayas. En 2009, elle décroche l’un des rôles principaux dans le drame Le Père de mes enfants de Mia Hansen-Løve. Puis elle se fait remarquer en 2011 dans le succès de Maïwenn, Polisse. En 2012, elle est à l’affiche du film Au galop réalisé par son père Louis-Do de Lencquesaing et pour lequel elle sera nommée pour le César du meilleur espoir féminin. Elle tourne ensuite auprès de plusieurs cinéastes comme Roschdy Zem (Bodybuilder et Chocolat), Guillaume Nicloux (La Religieuse), Anne Giafferi (Ange et Gabrielle), Valérie Donzelli (Marguerite et Julien), François Ozon (Frantz), Katell Quillévéré (Réparer les vivants), Carine Tardieu (Ôtez-moi d’un doute), Alexis Michalik (Edmond), Michèle Laroque (Chacun chez soi), Audrey Diwann (L’Evénement). On la retrouve également dans de nombreux courts métrages, notamment ceux de Nicolas Pleskof, Ethan Selcer et Valentine Caille.
Elle écrit et réalise un premier court-métrage en 2016 (Tous les garçons) puis un second en 2020 (En Maria) et développe d’autres projets d’écriture et de mise en scène.
Suite à une formation théâtrale au lycée ainsi qu’à l’Atelier Blanche Salant, Alice de Lencquesaing joue dans Harper Regan de Simon Stephens, mis en scène par Lukas Hemleb en 2013 puis de 2018 à 2020, elle est Alice Bernardini dans la création d’Alexis Michalik Intra Muros au Théâtre de la Pépinière.
En 2022 elle joue au théâtre du Rond-Point dans J’Habite ici de Jean-Michel Ribes, ainsi que dans la pièce de Valérie Lévy J’avais ma petite robe à fleurs, mis en scène par Nadia Jandeau.

 

Après des études de cinéma à l’ESRA Paris et un master en scénario à l’IAD à Louvain la neuve, Valentin Morel devient assistant réalisateur sur des films d’Anne Fontaine, Michel Leclerc ou le duo Éric Tolédano et Olivier Nakache.
Il entretient, dans un même temps, une activité de vidéaste. A écrit, à deux mains avec son père François, un dictionnaire amoureux de l’Inutile paru en 2020 chez Plon, dont ils ont tiré une lecture/spectacle en tournée pour la saison 23/24.

 

De 1986 à 2020, il a créé les décors des spectacles de Daniel Mesguich : Marie Tudor, La Seconde Surprise de l’amour, Andromaque, Boulevard du Boulevard, Flandrin, L’Histoire qu’on ne connaîtra jamais, Un bal masqué ; de Pierre Laroche : Le Purgatoire ; de Jos Verbist : Bastien Bastienne, Le Petit Ramoneur, Le Viol de Lucrèce ; d’Antoine Bourseiller : L’Ange de feu, Katia Kabanova ; d’Yves Lefèvre : Un bal masqué ; d’Alex Métayer : Aimez-moi les uns les autres ; de Jacques Connort : Le Comédien métamorphosé ; de Stéphane Hillel : Les Portes du ciel, Les Dernières Lunes, Un petit jeu sans conséquences, Amadeus, Le Meilleur Professeur, La Maison du lac, La Société des loisirs, Un singe en hiver, Maris et Femmes, Sept ans de réflexion ; de Patrice Kerbrat : Ce qui arrive et ce qu’on attend, Passions secrètes, Art, Grande école, Un Coeur français, En attendant Godot, Oncle Vania, Tout contre, Une chatte sur un toit brûlant, L’Amant, La Collection, Trois versions de la vie, Elvire, Dom Juan, Liaisons transatlantiques, Gros Câlin, Hypothèque, La Veuve rusée, Tartuffe, La Vérité, Tango en bord de mer ; de José Paul : L’amour est enfant de salaud, Jacques a dit, La Sainte Catherine, L’Étudiante et M. Henri, Des gens intelligents, Un avenir radieux, La Garçonnière ; de Marc Fayet : Le Scoop ; de Ladislas Chollat : Je ne serai pas au rendez-vous, Une heure de tranquillité, Deux hommes tout nus, Momo, Avant de s’envoler, Le Fils ; d’Audrey Schebat : La Perruche ; d’ Emmanuel Noblet : Le Discours ; de Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras Berlin Berlin, de Stéphane Hillel Femmes en colère ; de François Morel : Instants Critiques, Hyacinthe et Rose, Tous les marins sont des chanteurs.

 

Il travaille entre autres pour Patrice Kerbrat, Stéphane Hillel, Jean-Michel Ribes, Didier Long, Anne Bourgeois, Valérie Suner, Arnaud Denis, José Paul, Isabelle Nanty, Jean Rochefort, Patrice Leconte, Jacques Gamblin, Samuel Benchétrit, Josiane Balasko, Fabrice Luchini et une trentaine d’autres metteurs en scène, musiciens ou chorégraphes.
Nommé dix fois aux Molières comme meilleur créateur lumière, il crée des liens privilégiés avec tous ces artistes qui font aussi appel à lui pour ses conseils qui dépassent la lumière de leurs spectacles.
Les productions lui demandent aussi d’être là lors des captations et des diffusions en direct des spectacles qu’il éclaire.
Jacques Gamblin, qui le surnomme « Laurent l’élégant », dit de lui : « Il sculpte le noir, l’habille de clarté.
Du noir nu, il fait une mariée. Parce que derrière l’artiste se cache l’artisan inspiré et inspirant qui écrit des poèmes de lumières ».

 

Création et régie lumière, réalisation audiovisuelle, jeu, mise en scène, formation – peuvent toutes être réunies dans un seul mouvement,
celui du besoin de créer, donc de transmettre. Toutes ont en commun le plaisir à partager de l’écoute, du sensible, de la rencontre et de l’échange…
Comédien, il participe à la création de spectacles où s’enchaînent les personnages multiples et un esprit très collectif variant entre le travail du texte, du masque, du corporel ou des marionnettes. Guillaume Ledun est un compagnon de travail de longue date de Dominique Lurcel pour sa Compagnie Passeurs de Mémoires, avec qui il joue dans différents spectacles pendant 15 ans.
Il est aussi régisseur général, son, lumière et vidéo, sur une trentaine de spectacles depuis 1989.
Il découvre et se perfectionne également à la technique du vidéo-mapping pour les spectacles vivants, et créé pour la Compagnie Le Petit Théâtre,
la maison des Métallos, les Compagnie La Queue de la Comète, La Truc, 16H18 ou Les Productions de l’Explorateur,
les visuels et vidéos de ces différentes productions.
Il a cumulé récemment la direction technique et la création vidéos et lumières pour le spectacle jeune public Sur Terre, conception de Cyril Hernandez pour la cie La Truc ainsi que pour le spectacle Dans le Meilleur des Mondes
de et mise en scène par Clarice Plasteig.
Parallèlement, depuis 2006, après une sérieuse formation chez Video Design il filme ce qu’il connait le mieux : la scène. Il fonde alors L’OEil à Mémoires, et réalise depuis ce jour, de la prise de vues au montage, près de quatre-cents réalisations vidéo, majoritairement des captations vidéos de spectacles vivants ou de performances artistiques.

 

Il débute la musique dès son plus jeune âge dans un cadre familial, apprend le piano, la guitare, la batterie. Puis c’est vers la production en studio qu’il s’oriente naturellement.
Il apprend les techniques d’enregistrement, de mixage,
et monte son studio où il travaille avec différents artistes comme Louis Bertignac, LaFrange ou Adeli.
En parallèle, il compose également pour son groupe Koma Trio, avec lequel il s’est notamment produit sur la scène du Bataclan.